Covid-19 : Gabriel Banon évoque une grosse claque pour le monde

Covid-19 : Gabriel Banon évoque une grosse claque pour le monde

Covid-19 oblige, le Secrétaire général de l’Organisation desNations Unies (ONU), Antonio Guterres, a décidé de proroger sa décision enjoignant l’ensemble du personnel des Nations Unies de travailler à domicile jusqu’au 30 avril 2020.

Antonio Guterres avait sommé l’ensemble du personnel de l’ONU, à moins que leur présence physique ne soit nécessaire pour mener à bien les affaires essentielles de l’ONU, de travailler à domicile entre le 16 mars et le 12 avril 2020 afin de limiter la propagation du nouveau Coronavirus (Covid-19) au siège de l’ONU à New York.

Contacté par Le Reporter, Gabriel Banon expert en géopolitique et consultant international explique que cette prolongation est évidemment liée à la propagation rapide du nouveau Coronavirus à New York qui abrite le siège des Nations unies. Et Banon de souligner que la décision d’Antonio Guterres a permis de réduire l’empreinte de l’épidémie au Siège de l’ONU. Les données publiées par le département de la santé de New York, font état de 41.771 cas de Covid-19  signalés, dont 1.096 décès dans les cinq arrondissements de la ville, au 31 mars 2020.

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Les enjeux de l’après Covid-19

Le télétravail, n’est pas sans impact sur les relations internationales. Pour Gabriel Banon, le Covid-19, est en train de redéfinir la géopolitique mondiale.  Et notre interlocuteur de prédire que cette pandémie donnera lieu à de nouvelles formes de diplomatie à l’échelle planétaire. «Le Covid-19 apportera une série de changements aux relations internationales et aux rapport de force entre les Etats. Les changements post-Covid-19 vont également concerner le rapport que nous avons au Travail, les localisations des produits qui seront jugés stratégiques, la finance internationale, le social….», estime notre interlocuteur avant de conclure qu’il y aura un débat que l’on ne pourra pas éviter sur l’industrie pharmaceutique.

«La pandémie a mis en relief son importance vitale pour les populations. «Peut-on accepter que cette industrie soit dirigée avec l’optique du profit ou avec l’intérêt du citoyen. L’industrie pharmaceutique retire continuellement des médicaments à coût bas, pour le remplacer par des nouvelles formules mais à coût élevé. Doit-on dans certains cas considérer une nationalisation? Le cas du protocole du docteur Raoult de Marseille est flagrant», s’interroge-t-il en soulignant que certains pays et sociétés industrielles sortiront gagnants de cette crise sanitaire qu’il considère comme une grosse claque pour le monde.

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ML

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