
Le Royaume du Maroc et la République d’Équateur ont réitéré, vendredi à Rabat, leur volonté de consolider davantage le développement de leurs relations bilatérales.
A l’issue de la rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et la ministre équatorienne des Relations extérieures et de la Mobilité humaine, Gabriela Sommerfeld, les deux parties ont mis en exergue l’excellence des liens d’amitié et de solidarité entre les deux pays et sont convenues de la nécessité de poursuivre ces échanges et d’établir un bilan de la relation bilatérale qui permettra son perfectionnement et sa consolidation.
Les deux ministres ont aussi souligné que le Droit international est essentiellement fondé sur le respect mutuel de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance des États et l’accomplissement des obligations émanant des traités et des autres sources du droit international.
M. Bourita et Mme Sommerfeld ont relevé, avec satisfaction, leur convergence de vues sur les questions régionales et internationales et réitéré leur détermination à œuvrer pour la paix et la sécurité dans le monde.
Ils sont convenus de fédérer les efforts face aux défis globaux tels que le changement climatique, le genre, les droits de l’Homme, l’agenda bleu, l’agenda vert, la sécurité alimentaire, la santé, la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies, ainsi que la lutte contre l’insécurité et la corruption et d’autres secteurs dans les différentes instances internationales et multilatérales.
Les deux parties ont évoqué l’importance de la mise en œuvre des ODD de manière intégrée et holistique, à même d’éradiquer la pauvreté et lutter contre le changement climatique, tout en promouvant l’exploitation durable des terres et la gestion de l’eau.
Lors de cette rencontre, les deux ministres ont échangé leurs points de vue sur des questions régionales et internationales, notamment la situation en Afrique et en Amérique latine et le conflit israélo-palestinien.
Ils ont réaffirmé l’importance des échanges entre les peuples dans le renforcement de la compréhension mutuelle, l’amitié et la coopération dans les domaines de la communication, de la culture, de l’éducation-enseignement, des sports, des arts, de la jeunesse, de la société civile et de l’économie.
Ils ont également exprimé leur ferme engagement à intensifier les investissements par le biais d’un échange fluide d’informations commerciales, de la promotion d’alliances stratégiques avec le secteur privé et de la promotion active d’initiatives facilitant et développant les échanges commerciaux bilatéraux, afin de multiplier les opportunités d’affaires et d’explorer le potentiel de diversification des échanges commerciaux et d’investissement entre les deux pays.
Les deux parties ont exploré les perspectives de collaboration dans les diverses initiatives de coopération atlantique. Elles ont, en outre, exprimé leur aspiration à faire de cet espace un cadre géostratégique de concertation afin de promouvoir le développement et garantir la sécurité, la solidarité et le rapprochement des peuples Sud-Sud et Sud-Nord.
S’agissant de la question migratoire, le Maroc et l’Équateur ont salué les efforts déployés dans le domaine de la migration, notamment dans le cadre du Pacte de Marrakech, du Processus de Rabat, et de la Déclaration de Los Angeles. Ils ont réitéré leur engagement commun en faveur d’une mobilité dynamique qui permet la circulation sûre, fluide et ordonnée des personnes.
Les deux ministres ont, par ailleurs, exprimé leur volonté commune de poursuivre le renforcement du cadre juridique bilatéral, afin d’aborder les domaines d’intérêt commun en matière de coopération.
A cet effet, les deux ministres des Affaires étrangères se sont félicités de la signature de deux instruments juridiques, à savoir un Mémorandum d’entente sur la formation diplomatique et l’échange d’expérience entre l’’Institut marocain de formation, de recherches et des études diplomatiques (IMFRED) et l’Académie diplomatique “Galo Plaza Lasso” du ministère équatorien des Relations extérieures et un Mémorandum d’entente pour l’établissement d’un mécanisme de consultations politiques bilatérales.
LR/MAP