Élections États-Unis 2024 | Qui sera le 47e président, Trump ou Harris ?

Présidentielle Américaine 2024 | Qui sera le 47e président, Trump ou Harris ?

Des millions d’Américains se rendent aux urnes ce mardi pour déterminer qui de Donald Trump ou Kamala Harris sera leur 47e président des Etats-Unis. Plus de 80 millions, sur un total de 244, ont déjà voté par anticipation.

Outre le choix du prochain locataire de la Maison Blanche, les Américains élisent le même jour 471 candidats à des postes politiques fédéraux : 435 membres de la Chambre des représentants et 34 membres du Sénat, les deux chambres qui forment le Congrès américain.

Si l’élection des membres du Congrès obéit aux règles du vote populaire, le choix du chef de l’Etat est décidé par les fameux grands électeurs, selon un système électoral unique au pays de l’Oncle Sam.

Le nombre total des grands électeurs, appelés également collège électoral, est de 538.

Ils sont répartis sur les 51 Etats américains, proportionnellement à la population de chaque Etat. Avec 39 millions d’habitants, la Californie dispose de 54 grands électeurs contre 3 pour le Wyoming qui compte 586.000 habitants. Le vainqueur doit récolter au moins 270 de ces collèges.

Le candidat qui remporte la majorité simple du suffrage universel dans un Etat empoche tous les collèges électoraux de celui-ci.

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Quarante-quatre Etats votent traditionnellement pour l’un ou l’autre des candidats démocrate ou républicain.

Sept Etats pivots, où les électeurs basculent entre démocrates et républicains, décident, de ce fait, de l’issue de l’élection. Ces Etats sont l’Arizona (qui compte 11 collèges électoraux), la Caroline du nord (16), la Géorgie (16), le Michigan (15), le Nevada (6), la Pennsylvanie (19) et le Wisconsin (10).

Un fois le vote populaire passé ce 5 novembre, les grands électeurs se réunissent au premier lundi après le deuxième mercredi de décembre (le 16 décembre pour cette année) pour élire le prochain président. Son colistier devient automatiquement vice-président.

Les grands électeurs sont tenus de se plier au choix populaire. Si un grand électeur ne respecte pas cette obligation —dans lequel cas il est appelé “déloyal”— il court le risque d’être condamné à une amende ou, au pire des cas, d’être poursuivi en justice.

En 1824, 1876, 1888, 2000 et plus récemment en 2016, des candidats présidentiels ont remporté le vote populaire, mais sans gagner la présidentielle en raison de cette réalité.

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L’annonce des résultats du scrutin varie selon les lois de chaque Etats, qui déterminent le mode de dépouillement des bulletins de votes.

Ainsi, à défaut d’une victoire écrasante permettant à l’un des candidats de s’adjuger les 270 collèges requis le jour du scrutin, les résultats risquent de tarder entre deux et 29 jours après le jour du vote.

Le fait que la course soit très serrée entre les deux candidats contribue également à retarder l’annonce des résultats, tout comme le nombre des personnes ayant voté le jour du scrutin, contrairement à ceux ayant voté par anticipation.

Devant cet état de fait, beaucoup d’observateurs soulignent l’incertitude qui plane sur l’élection présidentielle actuelle, et l’angoisse que cela suscite chez les électeurs.

Au cas où aucun des deux prétendants ne recueille les 270 collèges électoraux requis après le vote des grands électeurs, le vote est porté à la Chambre des représentants. Ceci est arrivé en 1800 et en 1824, où la chambre basse avait choisi respectivement Thomas Jefferson et John Quincy Adams.

L’investiture du nouveau président est prévue le 20 janvier prochain.

LR/MAP

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