Défiance à l’égard de l’ONU, provocations à Guergarate… | La dernière danse du poulet (Polisario) égorgé !

Défiance à l’égard de l’ONU provocations à Guergarate

Des «baltajis» du Polisario détruisant la route reliant les postes-frontière marocain et mauritanien

En se livrant à des actes de banditisme dans la zone tampon de Guergarate, placée sous la responsabilité de l’Organisation des Nations Unies depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu en 1991, le Polisario joue la carte de la provocation envers le Maroc, et de défiance à l’égard de la communauté internationale. 

Face à ces actes de déstabilisation caractérisée, le Maroc a fait preuve de sagesse et de sérénité, une position saluée par les membres du Conseil de Sécurité dans  la résolution 2548 sur le Sahara, adoptée le 30 octobre 2020.  Toutefois, le Royaume, ferme dans ses positions, ne peut en aucun cas accepter que le statut de la zone située à l’est et au sud du dispositif de défense, qui fait partie intégrante du territoire marocain, soit changé. Le Conseil de Sécurité et à travers lui la communauté internationale sont aujourd’hui témoins de ces actes gravissimes du Polisario appuyé par des pays hostiles au Maroc. Ces derniers cherchent à déstabiliser la région et par la même occasion, entraver les efforts des Nations Unies pour parvenir à une solution au conflit du Sahara. 

Le Polisario persiste à défier l’ONU 

Sur le terrain, la situation est celle d’une violation flagrante, dangereuse et inacceptable de la légalité internationale par le Polisario. Cette légalité a d’ailleurs été incarnée par les récentes résolutions du Conseil de Sécurité et les appels du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le dernier étant en date du 23 octobre 2020, dans le cadre du rapport présenté par ce dernier aux membres du Conseil de sécurité et dans lequel il a rendu compte de la situation au Sahara, quelques jours avant que soit adoptée la nouvelle résolution 2548 relative à ce dossier.

Les provocations du Polisario dans la zone tampon, durent depuis un moment déjà. A la date du 21 octobre 2020, les séparatistes avaient dépêché un groupe de civils, femmes et enfants, étroitement encadrés par des éléments militaires lourdement armés, pour bloquer le trafic civil et commercial entre le Maroc et la Mauritanie.  La présence d’éléments armés dans la zone tampon, qui met en péril le cessez-le-feu, a été attestée et documentée par la Minurso devant le Conseil de Sécurité. Ce blocage s’est accompagné d’actes de destruction de la route reliant les postes-frontière marocain et mauritanien, ainsi que de provocations à l’endroit des membres des Forces Armées Royales, des actes qui mettent gravement en péril la pérennité du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991. Les éléments du Polisario ont, par ailleurs, ouvertement intimidé le personnel de la Minurso, notamment par des jets de pierre contre un hélicoptère qui survolait la zone.

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Et se met à dos la communauté internationale

Une telle escalade est une violation caractérisée des cinq dernières résolutions du Conseil de Sécurité, qui ont exigé du «polisario» de respecter le cessez-le-feu et de s’abstenir de tout acte susceptible de déstabiliser la situation, ou compromettre la reprise du processus politique, et de se retirer immédiatement de la zone tampon de Guerguerate, une exigence formulée dans la résolution 2414, adoptée en 2018, et celles qui leur ont succédé. Le refus de se conformer aux résolutions des Nations Unies, est indéniablement une défiance claire de la part du Polisario à l’endroit du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a appelé à plusieurs reprises à la préservation de la liberté de circulation civile et commerciale dans cette zone tampon.  

Face à cette situation gravissime, le Maroc avait fait preuve de la plus grande retenue et de la plus grande sagesse. Cette position a été saluée par les membres du Conseil de Sécurité lors de l’adoption de la résolution 2548, laquelle a exigé, que le Polisario s’abstienne de tout acte de déstabilisation dans la zone située à l’est et au sud du mur de défense. Reste que les agissements des séparatistes sont naturellement lancés dans une fuite en avant, face à une résolution du Conseil de Sécurité qui vient conforter l’approche marocaine, s’agissant de la question de son intégrité territoriale. Dans sa résolution 2548, le Conseil de Sécurité a insisté sur le fait que le dossier du Sahara ne peut être résolu que sur la base d’une approche politique réaliste, pragmatique, durable, fondée sur le compromis, et du processus menée exclusivement sous les auspices de l’ONU.

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Face à l’impasse, la fuite en avant

En cherchant par tous les moyens à provoquer le Maroc, le Polisario tente de se dérober à la pression de la contestation dans les camps de Tindouf, où le groupe séparatiste ne se maintient qu’à la faveur d’une répression féroce des populations séquestrées dans cette prison à ciel ouvert. Cette répression, faut-il le rappeler, est facilitée par l’Algérie qui soutient totalement, financièrement et militairement, le Polisario et ses milices. Il s’agit également d’une fuite en avant face à une autre réalité immuable, celle de la marocanité du Sahara confirmée en faits et en droit. L’ouverture de Consulats généraux de seize pays africains et arabes dans les Provinces du Sud, ne constitue-t-elle pas une  affirmation sans équivoque de la marocanité du Sahara? Ce processus n’est qu’à ses débuts, sachant que d’autres pays rejoindront cette dynamique en ouvrant des représentations diplomatiques dans les régions du Sud du Royaume.

Nombre d’observateurs expliquent que le Maroc avance à pas sûrs sur la voie de la défense de son intégrité territoriale. Pour le Maroc, le respect de la légalité internationale n’a d’égale que sa fermeté et sa détermination à ne pas céder aux provocations des autres parties qui cherchent à entraîner la région dans une spirale infernale d’instabilité.

Les Forces Armées Royales (FAR) sont intervenus dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 novembre 2020, pour déloger des éléments du Polisario qui, pendant plus de trois semaines, bloquaient la circulation au niveau du point de passage de Guergarate, par lequel transitent des marchandises et des personnes du Maroc vers la Mauritanie, entre autres pays de l’Afrique de l’Ouest.

Mohcine Lourhzal  

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