La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a demandé à la France, jeudi 30 mai, de ne pas extrader vers son pays un Marocain de 37 ans, estimant que cet homme, accusé par Rabat d’être lié au réseau Aqmi, risquerait d’être torturé en prison. L’intéressé, Rachid Rafaa, un informaticien établi à Metz, fait l’objet, depuis fin 2009, d’un mandat d’arrêt international émis par Rabat pour «constitution de bande criminelle en vue de commettre des actes terroristes». Les autorités marocaines le soupçonnent d’être lié à des responsables d’Al-Qaïda au Maghreb islamique qu’il aurait aidés à diffuser leurs messages via internet. Ce soupçon est partagé par les services anti-terroristes français qui considèrent que l’homme est connu pour «son appartenance à la mouvance djihadiste internationale». Mais R. Rafaa, qui réfute ces accusations, a tenté en vain de contester le décret autorisant son extradition. Il a également déposé, sans succès, une demande d’asile politique.
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