Single ZAD & Saïd: Marhaba

Le single Marhaba sort cette semaine au Maroc, en Europe et est disponible en téléchargement sur toutes les plates-formes habituelles…

 

ZAD-Sad-Marhaba

 

Après avoir collaboré sur les tubes incontournables «Jaya» et «DakaDaka», Saïd Mosker et Zâd (alias Dj Youcef) nous ont concocté une nouvelle perle musicale: «Marhaba». C’est le résultat d’un travail artistique de deux «profs», Zâd et Saïd Moskir. On parle même d’un tube à succès pour cet été. «Marhaba» est disponible sur toutes les plates-formes de téléchargement légal et le sera bientôt sur l’album «Connected» by Zâd prévu fin 2013.

 

Né au Maroc, Youssef Erraji, se retrouve très vite dans le courant rythmé de la ville de Casablanca, bercé par la musique orientale. Il grandit et passe le cap de l’adolescence avec de nombreux musiciens avec qui il apprend les joies du maniement des instruments. C’est à l’aube de la majorité que Youssef atterrit à Toulouse et c’est à ce moment qu’il ressent l’envie de se nourrir des différentes influences sonores…

Après avoir reçu une formation d’ingénieur du son, Youssef devient compositeur. Puis, il se lance dans Dj’ing sous le nom de Dj Youcef. Il tourne avec de nombreux artistes. Il poursuit sa carrière dans la production musicale en s’installant à Paris. Dj Youcef se met à la production de singles et albums pour des artistes tels que Said Mosker, Najim, Amel Wahby, Cheba Maria, Nabila Maan, Hamid Bouchnak, Leila Gouchi, Hamid el Kasri, Hass’n, Daoudi et de nombreux autres. Des compilations sont également produites par son «laboratoire musical», telles que Sun Raï, Maroc By Night et Marrakech By Night, La Soirée Marocaine, Kabylie Non-Stop, Maghreb En Fête, Morocco With Love, Oriental Clubbing… Il collabore également sur les compilations Raï’n’b Fever 1, 2 et 3 et Maghreb United de RIM K.

En 2013, Dj Youcef décide de prendre un virage à 360° et devient Zâd. Il crée un nouveau style en fusionnant la beauté des mélodies vocales traditionnelles maghrébines et orientales aux autres sonorités. Quant à Said Mosker, c’est un artiste qui s’est imposé par sa voix, mais aussi par ses mots simples chargés de réalités marocaines. A part la voix et les mots, il y a aussi la spontanéité de Said et les Marocains le lui rendent

Dans son quartier à Derb Sultan, il n’a pas eu de mal à constituer son premier groupe, «Saïd Mosker», dont il était le parolier, le compositeur et l’arrangeur. Six autres musiciens faisaient partie de l’aventure.

De là est né en 1988 le premier album, «Ghitouni», un mélange avant-gardiste de différents genres musicaux comme le raï, le reggae, la funk et le chaabi, avec des paroles arabes. L’album est proposé à une maison de production appartenant, à l’époque, au chanteur Malek. Entre les deux hommes, l’entente est immédiate. Certes, les ventes ne sont pas énormes, mais la rencontre avec le public est bien plus chaleureuse. Mosker multiplie alors les tournées à travers le pays. Puis, c’est la naissance d’un deuxième album en 1993, «Kya». Le succès commence à poindre et la volonté de poursuivre son itinéraire de musicien professionnel ne quitte pas notre homme. En 1994, il sort un troisième album du nom de son quartier, «Derb Sultan». Cette fois les ventes de cassettes explosent. Le chanteur ne s’enrichit pas pour autant, car les œuvres artistiques ne sont pas protégées et le problème de la piraterie y est pour quelque chose! En 1996, c’est «Nti Nti» et en 1997 «Iwa Iwa», toujours en langue arabe. À partir de là, la notoriété de l’artiste dépasse les frontières. Une première tournée d’un mois le mène en France. Il s’installe pendant 3 ans à Lilles où il fonde son propre studio avec Hamid Bouchnak et enregistre de jeunes musiciens maghrébins. Il sort aussi un album en 1998: «Ma Tfahemnach».

En 2001, il rentre au Maroc avec la ferme intention de contribuer à la promotion des artistes de son pays et à la défense de leurs droits. Le musicien reprend espoir dans le paysage musical marocain. Il se révolte contre le manque de soutien aux artistes et l’indifférence devant un répertoire chargé de rythmes et d’instruments et un dialecte riche qui ne demandent qu’à être exploités. Un défi que Said relève sans hésiter. Son dernier-né, l’album «Dima Kain», nous emmène en 9 titres au cœur de la fusion rai, funk, latino et chaabi. En effet, Said Mosker est un des premiers auteurs-compositeurs à avoir suivi la voix de la World Music, sur un mélange rythmique mélodique. Ce dernier opus est fortement teinté de funk. Un album qui, à l’image du chanteur, saura aussi émouvoir par sa douceur.

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