Egalité des genres | Faire de la femme, un maillon fort dans le processus de développement durable

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SPECIAL 8 MARS

«L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable». Tel a été le thème retenu par l’Entité des Nations-Unies pour l’Egalité des sexes et l’autonomisation des Femmes (ONU-Femmes), à l’occasion du 8 mars 2022.  Un choix loin d’être anodin.  

Considérées comme des défis mondiaux majeurs du 21ème siècle, l’instauration de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes occupent une place de choix dans les 17 Objectifs du Développement Durable-2030 (ODD), établis par les Etats membres des Nations-Unies.

Faire de l’égalité des genres une réalité  

Ainsi, l’objectif 5 dudit programme souligne la nécessité de mettre fin à toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles, notant que c’est grâce à un renforcement des initiatives de promotion de l’égalité des sexes que chaque région du monde sera en mesure de progresser dans l’instauration du développement durable. Dans ce sens, ONU Femmes a relevé, à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale des Femmes (8 mars 2022), que le renforcement de l’égalité des sexes est l’un des plus grands défis mondiaux du 21ème siècle. ONU Femmes a fait observer que les femmes sont de plus en plus reconnues comme étant plus vulnérables, notamment aux impacts du changement climatique, que les hommes, car elles constituent la majorité des personnes pauvres de la planète et sont davantage dépendantes des ressources naturelles qui sont aujourd’hui de plus en plus menacées.

En reconnaissance du rôle joué par les femmes en faveur de la construction d’un avenir plus durable, la Journée Internationale des Femmes 2022  a été placée sous le thème de «L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable». En effet, la résorption des inégalités hommes-femmes, en matière d’accès à l’emploi, générerait selon ONU-Femmes, un supplément annuel de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) entre 0,2% et 1,95%. Au-delà des retombées économiques, l’égalité des genres est une condition nécessaire pour une société ouverte, cohésive et solidaire. Comme énuméré par ONU-Femmes, à l’occasion du 8 mars 2022, certains leviers permettront d’élargir l’autonomisation des femmes. Il s’agit, entre autres, du renforcement des dispositifs d’éducation, de formation, d’insertion, d’accompagnement et de financement destinés aux femmes, outre la promotion et le développement de la compréhension des valeurs d’égalité et de parité.

Harcèlement sexuel au Maroc

En somme, garantir l’égalité d’accès des femmes et des filles à l’éducation, aux soins de santé, à un travail décent et à la représentation dans les processus de prise de décisions politiques et économiques, nourrira l’instauration d’économies durables et sera bénéfique aux sociétés et à l’ensemble de l’humanité. De même, la mise en œuvre de nouveaux cadres juridiques concernant l’égalité hommes-femmes et l’éradication des pratiques néfastes ciblant la gent féminine est essentielle pour mettre un terme à la discrimination fondée sur le sexe.

MN

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Droits des femmes

António Guterres appelle à une prise de conscience générale

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António Guterres, Secrétaire Général des Nations-Unies

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A l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), António Guterres, a plaidé pour l’avancement de leurs droits. «Alors que le monde célèbre la Journée internationale des femmes, ces dernières voient leurs droits régresser. Nous en payons tous le prix. Les crises en cascade de ces dernières années ont montré à quel point le leadership des femmes est plus crucial que jamais», a écrit Guterres dans une tribune à cette occasion, publiée sur le site officiel des Nations-Unies. Le Chef de l’ONU n’a pas manqué de rappeler le rôle crucial qu’a joué la femme, pendant la profonde crise sanitaire due au nouveau Coronavirus (Covid-19) qui a frappé le monde début 2020. «Les femmes ont fait face à la pandémie de Covid-19 avec héroïsme, en tant que médecins, infirmières, agents de la santé publique et travailleurs sociaux. Mais dans le même temps, les femmes et les filles ont été les premières à perdre leur emploi et leur accès à l’enseignement, à assumer davantage de tâches non rémunérées et à subir la montée en flèche des violences domestiques, des cyber-atteintes et des mariages d’enfants. La pandémie a mis en lumière une vérité ancestrale qui fait que notre monde et notre culture restent dominés par les hommes», a-t-il déploré. Par conséquent, a averti le Secrétaire Général de l’ONU, dans les bons comme dans les mauvais moments, «les femmes risquent davantage de basculer dans la pauvreté. Leurs besoins de santé sont sacrifiés et leur accès à l’éducation, tout comme leurs perspectives d’avenir, sont réduits». «A l’heure où nous nous tournons vers l’avenir, le seul relèvement durable qui donnera les mêmes chances à chacune et chacun est un relèvement féministe, résolument centré sur l’avancement des femmes et des filles», a-t-il prévenu. Enfin, Antonio Guterres a énuméré plusieurs pistes pour réaliser des progrès dans divers domaines (économie, social, politique, climat, finance…), en faveur de l’amélioration de la condition féminine à travers le monde.

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