Des experts étrangers partagent les expériences de leurs pays en matière de sécurité routière

Des experts de sécurité routière ont entamé, mardi à Rabat, les stratégies de leurs différents pays visant à prévenir les accidents de la circulation et réduire le nombre des morts et des blessés sur les routes et dans les zones urbaines.

Lors d’une séance organisée dans le cadre d’un séminaire international sous le thème “Les bonnes pratiques : une source d’inspiration pour développer les stratégies nationales de sécurité routière”, le Conseiller auprès du ministre de l’Intérieur qatari, expert en sécurité routière, Mohamed Abdellah Maliki, a passé en revue le modèle et l’expérience unique de son pays en matière de gestion de la sécurité routière, soulignant que la question de la préservation de la vie et des biens de la société et de l’État occupe une priorité dans la politique sociale et économique du pays.

Il a souligné l’engagement du Qatar à mettre en œuvre le plan des Nations unies à l’horizon 2030, qui vise à réduire de 50% le nombre des morts et des blessés dus aux accidents de la route d’ici à cette date.

Sécurité routière Bientôt des radars nocturnes

Il a, dans ce sens, énuméré les principales réalisations du Qatar en matière de sécurité routière au cours de la période de mise en œuvre de sa stratégie, à savoir la réduction du temps de réponse aux appels d’urgence à moins de cinq secondes et du temps de réponse des services d’ambulance et de secours pour atteindre les lieux de l’accident à huit minutes, ce qui a contribué à sauver la vie de nombreuses victimes d’accidents et à réduire ainsi le taux de mortalité.

Pour sa part, la directrice de l’Institut Belge pour la sécurité routière (VIAS), Dr Isabel Verwee, a affirmé que la Belgique est engagée sur le “Plan 2030” visant à réduire de moitié le nombre de décès et les blessures graves d’ici à 2030 et les éliminer d’ici à 2050 à travers une prise de décision basée sur les données.

A cette fin, l’approche de la Belgique est d’intensifier les contrôles et la répression des infractions sur les causes majeures d’accidents de circulation, à savoir les conducteurs en état d’ébriété, le non-respect de la vitesse autorisée ainsi que l’utilisation des appareils mobiles au cours de la conduite, a-t-elle souligné.

L’amélioration des indicateurs de la sécurité routière nécessite de réfléchir à des mécanismes “innovants” (Abdeljalil)

De son côté, L’italien Antonino Tripodi, directeur technique de l’Institut Fred de l’ingénierie, a indiqué que l’Italie s’est également engagée dans la mise en œuvre du “Plan 2030”, soulignant qu’à travers le contrôle de la vitesse, les équipements de protection, l’infrastructure routière et le sauvetage post-accident, son pays a réussi à réduire le nombre des morts et des blessés sur les routes et dans les zones urbaines.

“Nous envisageons un monde où les routes pardonnent”, a-t-il souligné, expliquant qu’aucune erreur humaine ou technologique commise lors de la conduite ne doit avoir des conséquences graves et irréversibles sur les êtres humains.

Initié par l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA), en collaboration avec l’OMS et le Fonds des Nations Unies pour la Sécurité Routière, ce séminaire se veut une occasion de partager et d’échanger les meilleures pratiques en matière de sécurité routière.

LR/MAP

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