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Le ministère équatorien de la Santé a annoncé avoir diagnostiqué cinq cas du «variant andin» du coronavirus (C.37), détecté également au Chili et au Pérou.
Un rapport de l’Institut de microbiologie de l’Université de San Francisco de Quito a confirmé l’existence du «variant andin» du coronavirus chez les patients testés dans les provinces d’El Oro (à frontière avec le Pérou) et dans la capitale Quito.
Selon l’organisme gouvernemental, deux autres variants de la maladie circulent en Équateur: celui détecté au Brésil, présent dans quatre provinces, et celui du Royaume-Uni, qui a déjà atteint le stade de la circulation communautaire.
Les deux souches ont été identifiées dans le cadre du programme de surveillance épidémiologique en Équateur, qui a «le soutien de divers centres universitaires du pays», souligne le ministère.
Selon le directeur de l’Institut de microbiologie de l’Université de San Francisco de Quito, Patricio Rojas, la souche détectée avait « des caractéristiques qui pourraient être inquiétantes », selon les implications épidémiologiques constatées suite à une recrudescence de la pandémie qui sévit en Équateur.
Cité par des médias locaux, Rojas a expliqué que cette souche, identifiée exclusivement dans cette région du monde d’où son nom andin, « présente une mutation similaire à celles des variants californien et indien ».
Sa mutation est localisée dans une partie du virus connue sous le nom de «receptor binding» ou «BCR» et dans son évolution, elle a effacé certaines séquences génétiques qui, «apparemment, pourraient lui donner un avantage sur les anticorps», a indiqué Rojas.
L’Équateur a décrété un «état d’exception avec confinement complet» pendant les week-ends dans 16 des 24 provinces de ce pays.
Le pays accumule environ 374.000 infections confirmées et 19.000 décès dus au Covid.
LR/MAP
