
Le droit de manifester pacifiquement, garanti à tous, n’exempte pas les autorités publiques du devoir d’intervenir chaque fois que la situation l’exige et d’exercer leur rôle institué par la loi et soumis au contrôle de la justice, a indiqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Rachid El Khalfi.
Dans une déclaration à la presse jeudi, M. El Khalfi a souligné l’attachement du ministère de l’Intérieur à garantir l’exercice des droits et libertés conformément aux dispositions juridiques en vigueur, y compris le droit de manifester pacifiquement, affirmant toutefois que ce département n’hésitera pas à prendre toutes les mesures légales à l’encontre de quiconque tenterait de recourir à la violence, au vandalisme, à l’incitation et à d’autres comportements criminels inadmissibles.
“Si les autorités publiques sont soucieuses de s’acquitter de leur mission de protection de la sécurité et de la sûreté des citoyens, ces derniers sont tenus, pour leur part, de respecter les dispositions de la loi dans tous leurs actes, ainsi que la liberté des autres et de se conformer à l’autorité de l’État qui reste le principal garant de toutes les libertés”, a-t-il insisté.
Et d’ajouter que “la logique de la liberté et du droit reste soumise, au même titre, aux fondements d’engagement et de devoir, les deux étant au service de la citoyenneté positive qui profite à tous, sans exception”.
LR/MAP