«Fès Gate» | Des Trophées, des personnalités et 3 grands messages

Fès Gate,Maroc,Association Bouabate Fès

Ils sont venus le 11 mars (2022) du Maroc et d’ailleurs. Ils étaient au rendez vous, tous les 15, prêts à recevoir l’hommage que l’Association Bouabate Fès a choisi de leur rendre.

15 nominés -11 femmes et 4 hommes- aux parcours différents, riches et impressionnants, reçus en grande pompe par une Association, sa Présidente et ses membres qui, pour cette 12ème édition qualifiée d’exceptionnelle compte tenu du contexte, leur ont réservé un accueil exceptionnel.

Dans le grand Riad qui les attendait au cœur de la médina de Fès et face à une prestigieuse assistance et de nombreux invités, ils ont, un à un, reçu le «Trophée Fès Gate» et prononcé quelques mots qui, au fil des allocutions, ont fait basculer la salle tantôt dans l’émotion ou la réflexion, tantôt dans le rêve ou le rire.

D’abord un mot de la très dynamique Présidente de l’Association, Leïla Bennis, pour expliquer que Bouabate Fès décerne le trophée Fès Gate à des personnalités qui ont «contribué à l’enrichissement de la culture, des sciences, de la littérature, des technologies, de l’innovation, de l’économie ou des lois au Maroc (…) ; qui sont reconnues comme des personnalités (célèbres ou dans l’ombre) ; qui ont déployé des efforts ou des actions en faveur de la promotion du Maroc ou plus particulièrement de la région de Fès, à l’échelle nationale ou internationale».

Ajoutant que «La création du trophée Fès Gate est une reconnaissance de talents, de femmes et d’hommes d’exception ayant contribué au rayonnement de la femme et au développement de notre Pays».

Puis, sous la parfaite modération de la maîtresse de cérémonie, Samae Meskini, celles et ceux que l’Association appelle «Les honorés» se sont succédés à la tribune.

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Et la salle a écouté exposer ces parcours d’exception et s’exprimer les concernés eux-mêmes.

Il y a eu le visage avenant de la juge Majda Daoudi, Membre du Conseil Supérieurdu pouvoir Judiciaire, qui donne de la Justice une si belle image, rassurante mais stricte, à l’instar de celle que donnait de la Justice un Mustapha Fares (membre d’honneur de l’Association).

Suivie d’une Procureur du Roi au Tribunal Social de Casablanca, Malika Chkoura, qui féminise une fonction rarement occupée par une femme au Maroc…

Puis il y a eu Gigi Kay, la vétérinaire qui dirige le Foundouk Américain Fès et dont la passion porte sur les soins apportés aux ânes et mulets. Connue et admiréepar tous ceux qui en ont, son plaidoyer ce soir-là leur a été consacré.

Adil Lamnini, jeune Président de l’APMM, qui en créant l’Association Professionnelle des Marques Marocaines et le Label Made in Morocco, a l’ambition de promouvoir de jeunes marques marocaines à fort potentiel à l’export.

Nadia Laraki, Directrice Générale de l’Agence Nationale des Ports (ANP), est également l’expression d’un parcours rare. Voir une femme gérer des ports n’est pas courant. Mais l’éducation permet de casser les barrières… 

Lamia Tazi,jeune battante PDG deSothema qui dirige ce mastodonte pharmaceutique lequel porte l’espoir de la fabrication de vaccins anti-pandémie au Maroc et au Sénégal.

Françoise Dominique Bastide, une militante de la cause du Sahara, installée à Dakhla, qui agit sur le terrain, n’hésitant pas à dormir sous les tentes quand il le faut pour ses échanges.

Hassan Sentissi, Président de l’Asmex, qui n’est plus à présenter, auquel sa modestie et sa courtoisie font honneur.

Laila Mechbal, encore une exception avec cette jeune femme qui dirige une compagnie aérienne, Air Arabia Maroc.

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Bahia Amrani, Directrice du Groupe Le Reporter, qui compte une quarantaine d’années de métier et tellement de résilience face à toutes les crises qui frappent le secteur de la presse.

HindJoudar, qui à travers ses défilés de caftans dans le monde entier, porte haut les couleurs du Maroc et défend une partie de la civilisation marocaine.

Yossef Ben–Meir, le Président de the High Atlas Foundation. Un Maroco-américain, qui a ému la salle avec son allocution en arabe dialectal pour passer ses messages de tolérance.

Amal Jellal, Président de l’Université Al Quaraouiyine, une bibliothèque à lui seul, qui veille sur cette 1ère université créée dans le monde qui fêtera dans 2 ans ses 12 siècles d’existence.

Zakia Sekkat, un modèle de réussite dont la société (qu’elle a fondée, Poudrox) rayonne de Tanger au Qatar.

And last but not least, Dr Leila Mezian Benjelloun, Présidente de la Fondation Bmce Bank, dont l’exceptionnel parcours et les multiples actions ne se comptent plus (voir plus loin son parcours).

Dans son action et avec le dynamisme de sa Présidente Leïla Bennis et toute l’équipe, Bouabat Fès veut délivrer 3 messages. Le 1er est celui de la reconnaissance exprimée aux parcours d’exception et à celles et ceux qui les ont réalisés. Le second est de présenter des modèles nationaux à la jeunesse marocaine afin de lui donner confiance en son pays et l’encourager à prendre exemple sur ces modèles. Enfin, le 3ème est d’appeler à redonner à Fès et sa région les moyens de faire rayonner le Maroc et la part d’Histoire qui s’y est écrite à travers les siècles.

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