Dialogue social | Le Chef du Gouvernement lance le second round

Le second round  du dialogue social a été lancé  mercredi 14 septembre 2022.  Le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch, accompagné de six ministres, a reçu les représentants de trois Centrales syndicales, du patronat et de la Comader.

Reprise donc du Dialogue social entre les 3 parties: Gouvernement, Syndicats et Patronat. Côté Gouvernement, autour de Aziz Akhannouch, étaient présents: Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Economie et des Finances, Chakib Benmoussa, ministre de l’Education Nationale, du Préscolaire et du Sport, Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Faouzi Lakjaa, ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, Mustafa Baitas,ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement et Ghita Mezzour, ministre déléguée auprès du chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration.

Ce Team gouvernemental a entamé ce dialogue en recevant les délégations syndicales représentant l’Union Marocaine du Travail (UMT), conduite par son SG, MiloudiMoukharik ; l’Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM), conduite Khadija Zoumi ; et la Confédération Démocratique du Travail (CDT ), conduite par les vices Secrétaires Généraux, Alami Houiret BouchtaBoukhalfa.

La participation, côté patronat, a compté une délégation de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), conduite par sonPrésident Chakib Alj et une délégation de la Confédération Marocaine de l’Agriculture et du Développement Rural (Comader), conduite  par Mohamed Ammouri.

Lors de ce nouveau round, il a été convenu de mettre en place des commissions conjointes qui traiteront les questions d’actualité, conformément à l’échéancier arrêté par l’accord du 30 avril 2022, portant notamment sur  la révision du régime de l’impôt sur le revenu, la réforme des régimes de retraite et le réexamen d’un ensemble de législations du travail. Il a été également convenu d’élaborer une vision commune pour la mise en place de L’Observatoire national du dialogue social et de l’Académie de la formation dans le domaine du travail, de l’emploi et du climat social, en tant que mécanismes d’accompagnement pour l’institutionnalisation du dialogue social. 

Heure légale : Mais jusqu’où ira l’entêtement du gouvernement ?

Sur le plan sectoriel, le gouvernement et les Centrales syndicales ont salué l’évolution du dialogue social dans le secteur de l’enseignement et mis l’accent sur la nécessité d’accélérer la cadence des réunions entre le département de tutelle et les syndicats du secteur de l’enseignement les plus représentatifs au sujet du statut du personnel de l’enseignement, afin de trancher cette question dans un délai raisonnable de manière permettant d’inclure ses dispositions à impact budgétaire dans la Loi de finances de l’année 2023.

Dans un communiqué, le Gouvernement s’est dit attachéà mettre en œuvre la Vision Royale visant l’institutionnalisation du dialogue social ; soulignant qu’il a veillé à cet égard, depuis son investiture, à nouer des partenariats solides avec les partenaires sociaux afin d’asseoir les fondements d’un dialogue social sérieux et régulier et de respecter l’ensemble des engagements sociaux inscrits dans le programme gouvernemental.

Le communiqué rappelle que le Gouvernement a respecté ses premiers engagements en procédant, dès le mois de septembre courant, à la mise en œuvre des résultats du dialogue social. Et ce, à travers l’augmentation immédiate de 5% du SMIG dans les secteurs de l’industrie, du commerce et des professions libérales et de 10% du SMAG dans le secteur agricole. Ainsi qu’il a veillé, en matière de réforme des régimes de retraiteet dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de l’accord du 30 avril 2022, à réduire les conditions d’accès à la pension de retraite, qui passent de 3240 jours de cotisation à 1320 jours, avec la possibilité pour le pensionné ayant atteint l’âge légal de la retraite et disposant des 1320 jours de cotisation, de se voir restituer la part des cotisations salariales et patronales. De même qu’il a procédé à la revalorisation des allocations familiales dans les secteurs public et privé, à l’augmentation du niveau de salaire minimum dans le secteur public qui passe désormais à 3500 dirhams, à la suppression de l’échelle 7, à l’augmentation à 36 % du quota de promotion dans legrade pour la catégorie des fonctionnaires ;et pris d’autres mesures visant à améliorer la situation des salariés des secteurs public et privé.

Alors, on joue à se faire peur ?

Enfin, le communiqué a rappelé qu’outre avoir veillé à respecter la totalité de ses engagements contenus dans l’accord du 30 avril 2022, le Gouvernement a pris une toute dernière initiative, vendredi 9 septembre (2022) à l’occasion de la tenue du Conseil d’administration de la CNSS, en réponse aux revendications et propositions des centrales syndicales. Celled’adopter une augmentation de 5 % des pensions, au profit des retraités du secteur privé partis à la retraite jusqu’à la date du 31 décembre 2019, avec une augmentation minimale mensuelle de 100 DH et effet rétroactif à compter du 1er Janvier 2020.

MN
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