Mouvement Populaire : Le feuilleton Ouzzine n’est pas fini

Mohamed Ouzzine

Plusieurs cadres du ministère de la Jeunesse et des Sports contestent les décisions prises par l’ex ministre le jour même où il a été démis de son poste. Ils font appel à la justice administrative.

Quelques semaines seulement après avoir été démis de ses fonctions, Mohamed Ouzzine -qui a confié à ses amis et autres militants du Mouvement Populaire qu’il passe ses journées le plus normalement du monde et qu’il se prépare à vivre comme il se doit les péripéties des prochaines campagnes électorales- va avoir du pain sur la planche. Et pour cause, il avait pris la décision de démettre de leur fonction nombre de cadres du ministère de la Jeunesse et des Sports. Ces derniers ont vu dans cette décision une sorte de vengeance et décidé de porter l’affaire devant la justice administrative. Ils ont en outre mis ce dossier brûlant sur la table du chef de gouvernement. Les concernés remettent en question la légitimité des décisions de l’ex-ministre et attendent de la Justice qu’elle répare ce qu’ils qualifient de préjudice.
Malgré le fait qu’il soit démis de sa fonction au sein du gouvernement, l’ex-ministre Haraki de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Ouzzine, ne donne pas l’impression d’avoir été affecté par la décision royale pour cause de scandale du complexe sportif Moulay Abdallah. «Il n’a pas froid aux yeux, a dit un militant haraki dans son intervention devant le Conseil national du Mouvement Populaire. Il s’est défendu de toute responsabilité matérielle, réitérant sa responsabilité politique».

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Encouragé sans doute par cette sortie médiatique et partisane accomplie par ceux qui ne l’ont pas lâché, Ouzzine, décontracté, sans jamais se départir de son sourire et refusant toute déclaration aux médias qu’il considère comme ses fossoyeurs, il a confié en coulisse à ses amis et proches: «La fin de parcours d’un ministre n’est pas du tout la fin d’une carrière politique. A l’occidentale, il faut savoir rebondir et trouver les moyens pour réussir cet éventuel bond pas toujours facile».
Les moyens, Ouzzine en a déjà un à sa portée et de taille: les prochaines échéances électorales et non des moindres. Il sait qu’il peut compter sur ceux qui l’ont soutenu et hissé sur le piédestal. Quand on lui dit que le retour pourrait s’avérer difficile, il fronce les sourcils, mais garde son sourire, une acrobatie pas facile et répond: «Je n’ai rien à me reprocher. J’ai travaillé avec abnégation et loyauté dans le cadre de mes responsabilités et envers mon pays. Il y avait une responsabilité politique à assumer, je l’ai assumée avec courage et stoïcisme».
Ceux qui le connaissent de près et le fréquentent au quotidien confient qu’il passe ses journées le plus normalement du monde: footing, contacts avec les militants du parti et partage d’une vision commune pour se préparer aux prochaines élections.

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Rabat, le Reporter

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