Origine, symptômes, modes de transmission, traitement | Ce que l’on sait (jusqu’à présent) du Monkeypox

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Alors que Covid-19 n’est pas encore derrière nous, un autre virus fait parler de lui depuis quelques semaines, dans les quatre coins du globe. Il s’agit du Monkeypox, plus connu sous le nom de variole du singe.

Depuis début mai 2022, les autorités sanitaires de plusieurs pays ont détecté des cas d’infection par cette maladie infectieuse et contagieuse. De quoi s’agit-il au juste? Faut-il s’inquiéter comme pour le Sars-Cov-2?  La variole du singe est une maladie infectieuse causée par un virus transmis par le biais d’animaux infectés, le plus souvent des rongeurs ou primates. Elle peut ensuite se propager entre humains comme c’est le cas actuellement. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la plupart des personnes affectées par le Monkeypox guérissent spontanément, ce qui en fait un virus beaucoup moins dangereux que le Coronavirus (Covid-19) qui a ébranlé la planète début 2020 et dont les séquelles économiques et sociales ne se sont pas encore totalement estompées.

Des symptômes en plusieurs phases

La variole du singe se développe en plusieurs phases qui génèrent chacune différents symptômes. Ces symptômes apparaissent entre 6 et 16 jours après l’infection. La première phase est une fièvre, souvent forte, accompagnée de maux de tête, accompagnée de douleurs musculaires et de courbatures qui durent un ou deux jours. La deuxième phase de l’affection se caractérise par une éruption cutanée. En une seule poussée, des boutons remplis de liquide blanc se développent sur le corps de la personne infectée. Les zones du visage ainsi que les paumes des mains et les plantes des pieds sont les plus touchées. Ces boutons peuvent aussi apparaître dans la bouche ou près des parties génitales. Certains patients peuvent présenter un gonflement au niveau des ganglions lymphatiques sous la mâchoire, qui grossissent et deviennent douloureux. Les lésions cutanées se muent ensuite en croûtes, similaires à celles causées par la varicelle. A ce jour, il n’existe pas de traitement pour la variole du singe, mais l’infection se résorbe spontanément. Une fois que les croûtes sont tombées, le patient n’est plus contagieux. En général, les effets de la maladie s’arrêtent au bout de deux à trois semaines. Des cas peuvent néanmoins durer un peu plus longtemps. Les risques sont multipliés pour les enfants ou les personnes présentant des comorbidités, surtout  lorsque l’accès aux soins n’est pas garanti. La létalité est quant à elle, globalement faible.

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Comment prévenir la maladie et quels traitements possibles?

La variole du singe se transmet lorsqu’une personne est en contact étroit avec une personne infectée. Le virus pénètre alors dans l’organisme par des lésions cutanées, par les voies respiratoires ou par les yeux, le nez ou la bouche. Le contact avec les vêtements portés par une personne infectée (y compris la literie ou les serviettes), le contact direct avec des lésions ou des croûtes sur la peau du patient, la toux ou les éternuements d’une personne infectée, contribuent également à propager le virus. C’est pourquoi les autorités sanitaires recommandent de ne pas avoir de contacts étroits avec des personnes affectées par la variole du singe. De même, il est fortement recommandé d’utiliser des mouchoirs jetables, en cas de toux et d’éternuement et d’éviter de le faire en présence d’autres personnes. Il y a lieu de préciser que la variole du singe peut également se transmettre par contact avec des animaux infectés (singes, écureuils, chiens…). Le lavage des mains reste une action décisive contre ce virus. Aussi, est-il recommandé aux personnes qui voyagent à l’étranger d’être attentives aux recommandations des autorités locales et de suivre leurs instructions et protocoles, s’ils existent, afin d’éviter toute contagion potentielle. A l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement pour la variole du singe, mais les épidémies peuvent être contrôlées par la prévention de l’infection. Les épidémiologistes affirment que la vaccination contre la variole classique, s’avère efficace pour prévenir le Monkeypox.

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Non, le Monkeypox n’est pas nouveau

La variole du singe fait partie de la catégorie des virus ré-emergents. Il a, en effet, été détecté pour la première fois en 1958, dans une animalerie danoise. Ce n’est qu’en 1970, que le premier cas d’infection humaine a été confirmé, cette fois-ci en République Démocratique du Congo (RDC). La variole du singe a resurgi, ces dernières années, dans plusieurs pays hors du continent africain. C’est ainsi que des voyageurs en provenance du Nigéria ont été contaminés par le Monkeypox entre 2018 et 2021, notamment en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. La première épidémie non-africaine engendrée par la variole du singe est apparue en 2003 aux USA. Elle a été causée par l’importation du Ghana, d’animaux porteurs du virus. En 2017, le Nigeria a enregistré 172 cas suspects de Monkeypox, dont 75 % étaient des hommes. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Nigeria signale chaque année, environ 3.000 cas positifs de cette maladie. 

Tout en qualifiant la situation d’«atypique», l’OMS a jugé possible de stopper la transmission de la variole du singe entre humains, à travers le renforcement des  bonnes pratiques d’hygiène comme le lavage des mains et le nettoyage des surfaces. A ce jour (24 mai 2022), une centaine de cas positifs au Monkeypox ont été confirmés en Australie, au Canada et aux Etats-Unis. Huit pays de l’Union Européenne (France, Belgique, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Portugal, Suède) ont également été touchés par la variole du singe.

ML

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