Indemnisée quand même!

Un débat houleux sur les risques d’accident lors d’un acte sexuel, accompli alors qu’on est en mission de travail, occupe une bonne partie des Australiens. On y va de tous bords, genre:

«Il faut faire l’amour en plein air, là on ne risque pas de voir une étoile ou une comète nous tomber dessus!» et «Ma foi, on nous amuse pas mal avec ce rodéo… Ne pensez-vous pas que la victime était sans gêne, car elle aurait pu inventer autre chose, non?». Et une autre qui répond: «Inventer autre chose et commettre un parjure, jamais!». Ou encore cette réflexion très mordante: «Si DSK avait été mordu, il serait victime»…

Tout ça parce qu’en 2007, une jeune australienne était, en déplacement de travail, dans son hôtel. Et, en plein acte sexuel, la lampe au-dessus du lit est tombée, la blessant au visage. La justice l’a indemnisée.

Pour le juge, les circonstances de l’accident n’entrent pas en jeu… Les bobos de l’amour sont des blessures comme les autres, a tranché la justice australienne. Déboutée dans un premier temps par son assurance-maladie, la jeune «victime» a plaidé sa cause au tribunal et a fini par être indemnisée. L’assureur avait pourtant soutenu et expliqué qu’il ne «s’agissait pas d’un incident ordinaire comme se doucher, dormir, manger ou rentrer en marchant d’un rendez-vous de travail». La plaignante «était engagée dans une activité de loisirs que son employeur n’avait ni organisée, ni encouragée».

Le juge en a décidé autrement. «Si la plaignante s’était blessée en jouant aux cartes dans sa chambre d’hôtel, elle aurait été indemnisée».

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