Algérie, Polisario et leurs supporters… | Pris de court par l’annonce de Donald Trump, ils dégainent !

Algérie, Polisario et leurs supporters

A.Tebboune

A. Gonzales Laya

M. Bogdanov

Le dossier du Sahara a toujours été utilisé pour tordre le bras au Maroc. Et le Maroc le sait. Mais le 10 décembre dernier, la décision du Président américain en a surpris plus d’un ! Les réactions sont à la hauteur de l’évènement…

N’en déplaise à certains, la reconnaissance des Etats-Unis de la marocanité du Sahara est une position constructive qui renforce la dynamique de la consécration de l’intégrité territoriale du Royaume.  

Entre mensonges et délires du régime algérien

N’ayant rien d’autre à présenter à son peuple qui  réclame depuis bientôt deux ans la chute du régime et le départ de tous ses symboles, le pouvoir algérien a une nouvelle fois eu recours au discours de conspiration pour décrire la décision prise par Washington de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Dans un communiqué publié le 12 décembre 2020, le ministère algérien des Affaires étrangères que dirige un certain Sabri Boukadoum, voix de ses maîtres en treillis, a estimé que «la déclaration américaine, n’a aucun effet juridique, car elle contredit toutes les résolutions des Nations Unies sur la question du Sahara, dont la dernière est la résolution 2548 publiée le 30 octobre, qui a été rédigée et défendue par la partie américaine». Le même jour, le Premier ministre Abdelaziz Jarad, pris de schizophrénie paranoïde, est allé jusqu’à mettre en garde le peuple algérien en affirmant que l’«Algérie est visée par des partis étrangers» et que «l’entité sioniste est aux frontières du pays». Jarad a appelé à l’ «intensification des efforts de tous les Algériens pour résoudre les problèmes internes et à travailler dur pour stabiliser la patrie». Après des années fastes ayant profité aux dignitaires du régime et aux hauts gradés de l’armée algérienne, c’est l’heure pour le peuple de retrousser ses manches et se serrer la ceinture. De qui se moque-t-on? Alors que l’Algérie est confrontée à une crise économique asphyxiante, le régime en place n’a pas réduit son train de vie fastueux, bien au contraire.  Dignitaires et autres symboles du pouvoir décrié par le Hirak algérien, continuent de mener un train de vie luxueux au frais du peuple.   

Et soudain apparaît…Abdelmajid Tebboune 

Atteint du nouveau Coronavirus (Covid-19), le mal-élu et décrié Président algérien s’est adressé aux Algériens via Twitter. Depuis sa chambre d’hôpital, Abdelmajid Tebboune, 74 ans, s’est exprimé pour la première fois depuis le 15 octobre 2020. Evoquant la situation régionale, Tebboune affaibli et très amaigri,  a assuré que «l’Algérie est puissante bien plus que certains ne le pensent. L’Algérie ne tremblera pas et ce qui se passe actuellement nous l’attendions», a-t-il affirmé. Le président algérien malade a fait savoir qu’il était «informé quotidiennement des évènements en Algérie», et qu’il «donnait quotidiennement ses instructions à la présidence», promettant un retour prochain en Algérie. Ce qui est sûr, c’est que les Algériens ne paraissent guère s’impatienter pour le retour de leur président dans le pays.

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L’antimarocanisme primaire de l’APS

De son côté, l’Agence officielle de presse algérienne (APS) a repris une déclaration de l’ex-envoyé personnel de l’ancien Secrétaire général des Nations Unies, Ban-ki Moon, de 2009 à 2017, Christopher Ross. Se faisant l’avocat du diable, Ross a affirmé sur les ondes de la radio algérienne (chaîne 3), que la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara, prise par le président américain Donald Trump «est insensée, irréfléchie et dangereuse». Ross dont la partialité anti-marocaine et pro-Polisario n’est plus à démontrer, a ajouté que «l’administration Biden fera bien d’annuler la décision de son prédécesseur». Rappelons que Christopher Ross avait pesé de tout son poids pour convaincre l’ancien Secrétaire d’Etat américain John Kerry, d’étendre le mandat de la Minurso au Sahara pour qu’il englobe la surveillance des droits de l’Homme. Un projet de résolution avait même été examiné dans ce sens par le Conseil de sécurité, en avril 2013, avant que le Maroc ne réussisse à avorter cette vaine tentative des lobbyistes alignés sur les thèses séparatistes. 

Le Polisario continue de boire la tasse

Par le biais d’un communiqué relayé par l’agence de presse officielle algérienne, le Polisario est allé plus loin, accusant le président américain Donald Trump, d’«entraver les efforts de la communauté internationale visant à trouver une solution au conflit du Sahara». Par la voix de son soi-disant représentant à Washington, le mouvement séparatiste a dit regretter la décision de Trump,  tout en exhortant l’Organisation des Nations Unies et l’Union Africaine d’intervenir en faisant pression sur le Maroc. 

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Le business des armes dicte sa loi en Russie

Pour sa part, Moscou a dénoncé l’annonce de Donald Trump, de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara, estimant qu’elle «sort complètement du cadre du droit international». «Ce que les Américains ont fait ici, c’est une décision unilatérale qui sort complètement du cadre du droit international», a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov, cité par l’Agence de presse russe (Tass). Il a ajouté que «cette décision ne respecte pas les décisions de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, avec lesquelles les Américains eux-mêmes étaient d’accord». La Russie qui s’est contentée de s’abstenir de voter les dernières résolutions des Nations Unies sur le Sahara, est connue pour cultiver des relations commerciales avec l’Algérie. La coopération entre Alger et Moscou est basée essentiellement sur le domaine de l’armement.  L’Algérie reste le plus gros client des armes russes en Afrique. Malgré une crise financière aigue et une chute vertigineuse de ses réserves en devises, l’Algérie poursuit sa folle politique d’armement. En 2019, le régime militaire algérien a passé plusieurs contrats d’achat portant sur trois modèles d’appareils Sukhoï. Cette nouvelle commande a porté sur l’acquisition de 14 Su-57, 14 Su-34 et 14 Su-35.  Il va sans dire que ces commandes, constituent des opportunités pour certains cercles de l’armée d’engranger au passage d’importantes commissions.

L’Espagne fait l’ignorante

Pour la ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzales Laya, «la solution au problème du Sahara ne dépend pas de la volonté où de l’action unilatérale d’un pays aussi grand soit-il». Intervenant lundi 14 décembre 2020 sur les ondes de la radio «Onda Cero», la cheffe de la diplomatie espagnole a ajouté que  «le centre de gravité se trouve à l’ONU». Madrid, faut-il le rappeler, détient des preuves et documents historiques attestant que le Sahara n’a jamais été un territoire sans maître (terra nullius) et qu’il existait bel et bien des liens d’allégeance entre les tribus sahraouies et les Sultans et Rois Alaouites.

Loin du Maroc l’idée d’interférer dans les attributions du Secrétaire général des Nations unies. Le Royaume est toujours resté attaché aux principes et paramètres définis par le Conseil de sécurité pour la résolution de la question du Sahara.

Mohcine Lourhzal

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