Réforme de l’enseignement : Un dialogue régional est lancé

Omar azziman

Omar Azziman (photo) est catégorique. Il faut associer tous les efforts pour mettre sur pied une réforme de l’enseignement. SM le Roi est profondément préoccupé par ce chantier colossal.

Une feuille de route est en cours de préparation et le dialogue social est entamé. Le Maroc, a dit Azziman, est aujourd’hui apte à réussir la réforme de son système d’éducation appuyé par la volonté royale.
La dimension humaine est hautement prise en compte et est considérée à sa juste valeur. De ce fait, elle est présente dans la réflexion en cours sur le présent et l’avenir de la réforme du système d’éducation, afin d’élaborer une feuille de route qui devra nous dire ce qu’il faut faire pour réussir la mise à niveau de notre système d’éducation. Or, un document de cette importance ne peut se faire en un temps relativement court, ni être loin des différentes composantes de la société.
Convaincu de l’indispensable approche participative, le Président du Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique, Omar Azziman, a, au cours d’une rencontre avec la presse nationale (lundi 13 octobre 2014) au siège de la présidence, apporté des éclairages sur les objectifs et la stratégie de l’institution. Il a annoncé le lancement, le 14 octobre, de la campagne d’explication que le Conseil a prévu d’organiser en concertation avec les 16 régions du Royaume. Le coup d’envoi a été donné à Tétouan et Kénitra.

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C’est un véritable dialogue régional (25 participants pour chaque rencontre), a reconnu Omar Azziman qui se proposait de réaliser plusieurs objectifs, d’écouter toutes les parties impliquées dans la réforme et le système de l’éducation, de mettre en œuvre une feuille de route pour l’améliorer et surtout de mobiliser tout ce monde autour de ce projet que l’orateur qualifie de colossal et de garantir leur adhésion. Il s’agit aussi d’exploiter l’opportunité de lancement de ce dialogue élargi et ouvert dans toutes les régions du Royaume, pour réaliser une approche participative qui repose sur la proximité dont le Conseil supérieur de l’éducation fait une réelle méthodologie.
Ces concertations et ce dialogue régionaux inédits sont considérés par le Conseil comme une étape principale parmi d’autres figurant dans le programme d’action de cette haute institution. Et toutes ces étapes se verront clôturées par l’élaboration d’un rapport stratégique qui permettra la mise en œuvre du système national de l’Education, de la formation et de la recherche scientifique. Le but de ces concertations est de réformer l’école. Azziman ne semblait pas partager la non-continuité des projets entamés. «Nous avons, a-t-il dit, un bilan provisoire. Il est incomplet. Aussi, demandons-nous à tous les participants au dialogue régional, de nous faire part de leurs remarques et propositions».
Azziman a tenu à dissiper le flou qui entourait parfois le rôle, la participation et la relation du Conseil supérieur de l’éducation avec d’autres institutions en charge de l’éducation. L’objectif est qu’il faut veiller à garantir de tirer vers le haut l’école et les élèves durant toutes les étapes de l’enseignement, a reconnu le Président du Conseil.
Omar Azziman a tenu à se démarquer de certaines positions: « Nous ne voulons pas faire marche arrière et pointer du doigt quelques responsables des dysfonctionnements du système de l’éducation, mais beaucoup plus détecter et dresser la liste des dysfonctionnements existant et mettre sur pied un programme pour les traiter».
Tout au long de ce point de presse, Azziman n’a eu de cesse d’insister sur la nécessaire prise de conscience, la mobilisation et l’approche participative avec l’ensemble des intervenants: parents, élèves, élus et société civile. «Notre conviction, a-t-il dit, est que ce chantier colossal ne se fasse pas sans que tout un chacun y mette du sien. SM le Roi accorde une importance particulière à ce grand chantier; un engagement durable et un appui que nous devons exploiter à fond, sachant qu’ils sont au centre des préoccupations de tous les Marocains». Et de conclure: «Il faut que tout le monde coopère, si nous voulons que ce bateau arrive à bon port».

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Mohammed Nafaa

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