Libye : L’autre inquiétude

Le gouvernement démissionnaire libyen, exilé dans l’Est, a reconnu ne plus contrôler les ministères et services de l’Etat à Tripoli, nouvelle illustration de la dérive d’un pays livré aux milices armées et incapable de mener à bout le processus de transition politique. Cet aveu d’impuissance vient confirmer que la capitale est désormais aux mains des miliciens -islamistes pour la plupart- qui ont chassé le 22 août, au prix de violents combats, leurs rivaux proches du gouvernement démissionnaire de l’aéroport situé au sud de la ville.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, après huit mois de révolte armée, les différentes milices qui l’ont combattu font la loi dans le pays plongé dans le chaos et où aucune autorité n’a réussi à rétablir l’ordre. «Il faut alerter la communauté internationale sur les risques», a estimé le ministre français de la Défense. Interrogé sur une éventuelle intervention française dans ce pays, il a affirmé: «La France ne peut être seule dans cette opération», faisant allusion à l’Italie.
La France est le pays occidental qui a contribué de manière directe au renversement du régime Kadhafi en appuyant les insurgés en armement et logistique. Des hélicoptères de combat français ont opéré aux côtés des rebelles.

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