Kenya : Tous obamaniaques

M. Obama s’est rendu au Kenya pour assister à la sixième édition du Sommet mondial de l’entreprenariat (GES), organisé chaque année depuis 2010 par la Maison Blanche. C’est sa quatrième visite dans le pays de son père, Hussein Barack Obama, mais la première depuis son élection en 2008.
Le Kenya vit depuis plusieurs semaines en pleine «Obamania». «C’est comme JFK retournant en Irlande», décrit le reporter kenyan, Murithi Mutiga, dans les colonnes du Guardian. Dans tout le pays, on peint le portrait de l’enfant du pays, on achète des tee-shirts à son effigie.
La sécurité et la lutte contre le terrorisme aura été une question «centrale» des discussions avec Barack Obama, a assuré Uhuru Kenyatta qui a rappelé que son pays «travaille en étroite coopération avec les services américains» pour combattre la menace des Chebab, insurgés islamistes somaliens affiliés à Al-Qaïda.

Le Kenya a été durement touché par l’intégrisme islamiste et ce, dès 1998, quand Al-Qaïda a perpétré un attentat contre l’ambassade américaine de Nairobi, faisant 224 morts.
En 2011, les troupes kenyanes sont entrées en Somalie pour combattre les Chebab, avant de rejoindre la force de l’Union Africaine (Amisom) qui soutient le gouvernement somalien dans sa lutte contre le terrorisme. Les troupes de Nairobi souhaitaient notamment créer une zone tampon pour protéger la longue frontière poreuse qui sépare le pays de la Somalie. Mais en réponse à cette intrusion, les Chebab ont intensifié leurs opérations au Kenya, commettant plusieurs attaques spectaculaires, notamment dans un centre commercial de Nairobi en septembre 2013 (le Westgate, 67 morts) et contre l’université de Garissa (nord-est) en avril 2015 (148 morts, dont 142 étudiants).
Des frappes de drones américains ont récemment visé des commandants Chebab, tuant notamment leur ancien chef, Ahmed Abdi Godane, en septembre dernier.

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