Casablanca-Settat : Le «grenier» du Maroc

Casablanca-Settat : Le «grenier» du Maroc

Fleuron de la Chaouia, la région de Casablanca-Settat, premier pôle économique du Royaume, est devenue au fil des années «le grenier» du Maroc…

En effet, la région contribue pleinement au développement socio-économique, grâce à son fort potentiel agricole et son importante infrastructure agro-industrielle.
Les chiffres révèlent, dans ce sens, que la région Casablanca-Settat, qui réalise à elle seule près de 32% du PIB agricole, produit annuellement près de 26 millions de quintaux sur une superficie de près de 900.000 ha, dont 52.000 ha irrigués et 6.000 ha réalisés en semis direct, soit 24% de la production nationale (2015-2016), selon des données de la Direction régionale de l’agriculture.
Les céréales concernent principalement les cultures du blé tendre, du blé dur et de l’orge, tandis que les légumineuses, dont la production est de l’ordre de 710.000 quintaux sur une superficie de 64.000 ha, portent essentiellement sur la fève, le pois-chiche, les lentilles et le petit pois.
Ce record obtenu dans la région est, selon la Direction régionale de l’agriculture, le fruit de l’adoption de la technologie avancée par les agriculteurs, dans le cadre du Plan Maroc Vert, en matière d’approvisionnement en intrants agricoles et de mécanisation, dont le taux avoisine 90%, ainsi que de la mobilisation des agriculteurs et de tous les acteurs du secteur.
Par ailleurs, le secteur de la minoterie industrielle, premier élément qui valorise la filière, compte actuellement 164 unités en activité, au niveau de la région, dont 137 à vocation blé tendre. La capacité d’écrasement de ces minoteries a atteint, fin 2015, 10,5 millions de tonnes/an et est dédiée principalement au blé tendre (87%), tandis que le reste est réparti entre le blé dur (10%) et l’orge et le maïs (3%).
Force est de constater que la filière céréalière constitue une des principales filières de la production agricole au Maroc, dans la mesure où son poids socio-économique est non négligeable, vu qu’elle contribue de 10 à 20% du PIB agricole en fonction de la pluviométrie.
S’agissant de la consommation, la filière céréalière jouit d’une importance primordiale pour les Marocains qui consomment 200 kg par an et par habitant, sachant que la consommation moyenne mondiale de céréales est de 152 kg par an et par habitant. En termes de consommation moyenne des légumineuses alimentaires, les Marocains consomment 5 kg par an et par habitant.

Ahmed Ouayach, Président de la COMADER

HD

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