Le Royaume du Maroc organise jusqu’au 3 mai à Rabat, en partenariat avec la Commission de l’Union Africaine, la troisième édition du Cycle de formation spécialisée des observateurs africains des élections.
La cérémonie d’ouverture de ce cycle sera présidée, ce mardi, par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et l’ambassadeur Bankole Adeoye, commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité de l’Union Africaine.
Le cycle de formation des observateurs électoraux s’inscrit dans le cadre de l’engagement du Royaume du Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour l’atteinte des objectifs stratégiques visant la consolidation de la gouvernance et de la pratique démocratiques en Afrique, pour un continent stable, pacifique et prospère.
Il répond également aux appels de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine, notamment le dernier Sommet de l’Union, tenu en février 2024, à l’adresse du Royaume du Maroc pour poursuivre le renforcement des capacités africaines pour l’amélioration de la conduite professionnelle des missions d’observation électorale.
Cette troisième édition, qui se tient dans un contexte spécifique marqué par plusieurs échéances électorales en Afrique, consacre la réussite des précédentes sessions, tenues à Rabat en 2022 et 2023. Elle fait partie intégrante du partenariat solide engagé entre le Royaume du Maroc et l’Union Africaine pour promouvoir la gouvernance politique en Afrique.
En effet, le Royaume est le premier pays africain formateur des observateurs des élections en Afrique. Avec cette troisième édition successive, les cycles de formation ont bénéficié à 155 observateurs africains, permettant de développer une base de données à l’échelle du continent.
Dans l’objectif de répondre au besoin croissant des missions d’observation électorale en personnel formé aux standards internationaux et continentaux, ce troisième cycle de formation sera marqué par une augmentation notable du nombre de participants, passant de 60 à 81 bénéficiaires, et par une meilleure représentativité des pays africains, passant de 29 à 45 nationalités, issues des cinq régions du continent.
La représentation de la jeunesse et de la parité genre est amplement respectée dans le cadre de ce cycle de formation, dont l’édition 2024 se démarque des précédentes par l’organisation du 1er Séminaire de dialogue sur les élections et la démocratie en Afrique, avec la participation d’éminentes figures issues du monde de la recherche académique.
En plus des formations didactiques, les ateliers prévus dans le cadre du cycle continueront de privilégier des exercices pratiques et des simulations, en s’imprégnant de l’expérience démocratique marocaine, partagée par des experts du ministère de l’Intérieur et du Conseil national des droits de l’Homme.
LR/MAP