Violence : De l’enfant au politicien

Enfant soldat syrie

Ainsi l’enfance est exposée

Une vidéo propagandiste montre des jihadistes entraîner des enfants à la violence et leur montrer comment manier les armes et tuer sans pitié un homme.

Initier ainsi de pauvres petits enfants au crime est le pire qui puisse exister en ce siècle où le seul fléau incurable demeure la violence. C’est en lui-même un crime contre l’humanité, mais un crime que personne n’incrimine. La communauté internationale tourne le dos à ce nouveau risque qui guette tout Etat et tout pays aujourd’hui; ce risque d’enrôler davantage de «gosses» pour en faire des «bombes» humaines.
Ces enfants ont pourtant bien des parents! Ils ont bien été dans des écoles! Comment se fait-il alors qu’ils finissent ainsi? C’est simple, ils proviennent tous d’une société en faillite. Une société qui a failli à sa mission et préféré un autre combat à celui qu’elle se devrait de mener: combattre pour défendre et protéger les enfants contre la propagande infecte des islamo-terroristes.

Maison, école et rue

Ce combat commence à la maison, bien sûr. Il commence par une éducation saine qui met l’enfant au centre des intérêts des adultes que sont ses parents et ses aînés. Mais, dans la majorité des cas et prenant comme prétexte la pauvreté, la précarité ou tout autre aspect de misère, cela ne se fait pas conformément à ce modèle. Dès son jeune âge, on apprend à cet enfant à vivre dans la peur et la méfiance. Ça commence par l’image d’un «ogre» qui n’existe que dans la tête des «grands» et ça se termine par le châtiment corporel. «Le bâton» ou la «cravache» que le père utilise pour toute raison et parfois sans raison. Juste parce qu’il en veut au monde entier d’avoir «raté» sa vie. Un cadre aussi chargé de haine et de violence n’est pas sans influencer des enfants qui croient qu’être «homme», c’est être «violent». Une violence qui se manifeste dans la rue, dans les jeux devenus depuis longtemps des «jeux de guerre» après n’avoir été que de simple «jeux d’enfants»… «Je suis violent, donc j’existe». Voilà comment les enfants sont aujourd’hui initiés à affronter l’avenir!
L’école non plus n’échappe pas à cette attitude. Face aux atroces corrections qui lui sont infligées, l’enfant se voit encore obligé de se mettre à la défensive. Il réagit et donne libre cours à toute la violence dont il a été chargé… L’enfant pense à ses droits, à l’égalité, à l’humiliation et à un tas d’autres principes qu’il ne connaît pas si bien, sinon pas du tout. Ceux-ci mêmes qui manquent atrocement chez-lui et le poussent déjà, malgré son jeune âge, à fuir la maison… Il va fuir aussi l’école pour une aventure sans fin. Pour une vie dans la rue. Une rue où préside une seule loi, celle «du plus fort». Là, il affûte plus sa violence pour continuer à exister. Sinon, jamais il ne deviendra un homme. Homme au sens de cette société qui est incapable de défendre son avenir, voire son devenir…, c’est-à-dire ses petits!

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L’enfance en proie

Ainsi perdus, les enfants deviennent la proie facile de ceux qui les épient. Ils leurs promettent ainsi une vie meilleure. Ils leurs offrent l’occasion de devenir ce dont ils rêvent: devenir des «hommes». Comment? Alors que ce ne sont encore que des «mômes». Qui ont encore besoin d’affection et de beaucoup d’attention!
Cette dislocation de la société met ainsi l’enfance en péril. Personne n’est plus à l’abri. Certains parents, soucieux de la bonne éducation de leurs enfants, optent pour la religion. Ils les contraignent ainsi à faire leur prière, à aller à la mosquée, sinon, c’est encore «le bâton»… L’enfant s’y rend malgré lui. Il y va par peur de son père. Et pour jouer, là, ses grands amis le chopent pour l’initier à un jeu qu’il ne trouvera pas forcément amusant, mais qui lui plaira quand même, car il lui permettra de se révolter contre la tyrannie paternelle.
D’autres se réfugient dans le net. Ils subissent le même sort, avec en prime un réel lavage de cerveau à la suite duquel ces gosses ne jurent plus que par la violence. Un jihad au nom d’une religion qu’ils ne connaissent même pas… Et la communauté internationale reste immobile. Offrant cette pauvre enfance à la violence, compromettant ainsi son innocence et hypothéquant son avenir, au lieu de s’armer de tout ce qui est possible pour l’immuniser contre ce fléau…, au lieu de laisser d’autres mal faire ce que la société devrait bien faire: éduquer de manière saine et correcte et prémunir contre la violence.

Hamid Dades

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La violence politique

Attentats, conflits asymétriques, assassinats politiques… La violence politique prend de l’ampleur.

Entre accusations, insultes (qui atteignent parfois la vulgarité) et coups fourrés en prévision des élections, la violence politique prend plusieurs formes. Il y a la violence verbale et psychologique. Souvent l’individu va élever la voix pour intimider ou baisser le ton lorsqu’il est contrarié. Cette violence se traduit par des propos dévalorisants qui entretiennent un climat de tension en maintenant l’autre dans un état de peur et d’insécurité. La violence psychologique, elle, est une suite d’attitudes méprisantes, humiliantes qui dénigrent les capacités intellectuelles ou l’apparence de l’autre, en renvoyant une image d’incompétence, de nullité. Étant subtile, elle est plus difficile à identifier. Puis, il y a la violence physique. A plusieurs reprises, les téléspectateurs ont eu droit à des bagarres dans le parlement. A titre d’exemple, de violentes altercations ont opposé des députés, mardi 17 février, dans l’enceinte du parlement turc à Ankara, autour d’un projet de loi qui vise à renforcer les pouvoirs de la police. Bilan: cinq élus de l’opposition, qui tentaient de retarder le débat sur ce texte, ont été blessés lors d’une bagarre générale au cours de laquelle ils se sont confrontés à leurs collègues du Parti de la justice et du développement (de Turquie). Le Maroc n’y échappe pas. En effet, il y a quelques mois, une violente dispute a éclaté entre Hamid Chabat (secrétaire générale du Parti de l’Istiqlal) et Aziz Lebbar (conseiller à la deuxième Chambre sous les couleurs du Parti Authenticité et Modernité).
Enfin, il y a la violence à travers les complots, comme l’assassinat politique.
Il faut dire que, quand un adulte n’arrive pas à circonscrire ou maîtriser sa violence, arrivé au rang d’homme politique, ladite violence refait surface.
Le pire exemple de la violence politique que connaît le monde actuellement est celui des terroristes. Le terrorisme est le recours à la terreur à des fins politiques, religieuses ou idéologiques. Un grand nombre d’organisations politiques ont recouru au terrorisme pour faire avancer leur cause. Des partis de gauche comme de droite, des groupes nationalistes, religieux ou révolutionnaires, voire des États ont commis des actes terroristes. La constante du terrorisme est l’usage de la violence meurtrière à l’égard de civils dans le but de promouvoir un groupe, une cause ou un individu. Aujourd’hui, il existe plusieurs organisations terroristes. Des Chebabs à l’organisation Etat islamique (Daech), en passant par Al-Qaïda dans la péninsule arabique, Aqmi ou Boko Haram, les groupes jihadistes sont nombreux. En termes de richesse, le groupe terroriste Etat islamique occupe la première place dans le classement, selon Forbes, le magazine économique américain fondé en 1917. Le financement de cette structure est estimé à 2 milliards de dollars qui proviennent essentiellement des pillages, de l’extorsion et du commerce du pétrole sur le marché noir (avec un prix de 20 à 50 dollars le baril) toujours selon la même source. Leur mode opératoire est presque le même: attentats-suicides, véhicules piégés et détournements d’avions, entre autres. Pis encore, ils se livrent à une effroyable concurrence en matière de terreur.
Le monde est donc confronté à une guerre de communication entre groupes djihadistes luttant pour le leadership du djihad mondial. Tweets, photos, revues illustrées et vidéos, les groupes jihadistes utilisent toute une palette de supports pour inonder internet de leur propagande. Cette «compétition» génère une croissance significative du niveau de la menace.
Et dire qu’ils agissent au nom de la religion, cela est totalement inadmissible. Le fait de provoquer la terreur dans le cœur de civils sans défense, la destruction massive d’édifices et de propriétés, le bombardement et la mutilation d’hommes, de femmes et d’enfants innocents sont tous des actes interdits et refusés par l’islam et les musulmans.

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Anas Hassy

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