Football africain : Grand rassemblement et défis pour le continent

Football africain : Grand rassemblement et défis pour le continent

Durant deux jours, Skhirat aura abrité le Symposium africain sur le football dans le continent. Ce qu’en ont dit, en avant-première, les Présidents de la CAF et de la FRMF, MM Ahmed-Ahmed et Faouzi Lakjaâ.

Il n’y a pas mieux organisé que le Maroc pour abriter ce grand événement qu’est le Symposium sur le football africain, ont répété à l’unisson nombre de représentants et de membres de la Confédération africaine de football (CAF), actuellement au Royaume pour participer à cette grande manifestation sportive. «Le Maroc, nous a confié un cadre de la CAF, a toujours été leader pour prendre l’initiative qu’il faut pour le bien du continent africain».

Ainsi, durant deux jours, Skhirat aura abrité le Symposium africain sur le football dans le continent. Plusieurs thèmes d’actualité auront été débattus pour dégager une vision bien africaine à même de développer le football africain. «Nous travaillerons sereinement et sérieusement avec un style et une procédure nouvelle», a dit Ahmed-Ahmed, Président de la CAF. Ce qui reflète le changement de cap que compte opérer le nouveau locataire de la Confédération africaine de football.

Ahmed-Ahmed a été élu le 16 mars dernier dès le premier tour, obtenant 34 voix, contre 20 seulement pour son adversaire, le président sortant, Issa Hayatou (en poste depuis 1988).

Les manœuvres algériennes pour briguer ce poste et offrir un strapontin à sa créature polisarienne se sont heurtées à la fermeté des membres du Bureau exécutif de la CAF.

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A nouveau président, nouvelle méthode et nouveau style de travail. Ahmed-Ahmed, actuel patron de la CAF, propose donc une coupure avec la pratique, en vigueur aujourd’hui, qui pérennise les responsables à la tête de la Confédération Africaine de football. «Le développement du football africain, a-t-il dit-il avec conviction, souffre encore de moult maux». Il sait cependant que les acteurs, pour ce faire, «c’est nous tous, les stars, les techniciens ambitieux, le public, les spectateurs, ce qui nous donne l’espoir d’aller loin». Il n’a pas manqué de rappeler que c’est sur cette terre marocaine que l’OUA (l’Organisation de l’Unité Africaine) et la fameuse Charte de Casablanca ont vu le jour.

La nouvelle équipe de la CAF est consciente qu’il y a beaucoup à faire pour redorer le blason de la Confédération. «Nous devons être transparents en football, a lancé Ahmed-Ahmed, lors d’une rencontre organisée par Faouzi Lakjaâ, à Rabat, avec les représentants des médias marocains. Nous devons aussi protéger notre secteur, quitte à écarter ceux qui ternissent et détruisent l’image de marque du football africain. Et le patron de la CAF d’appeler à se mettre autour d’une table pour faire un check-up du football africain. Celui-ci, a-t-il dit, ne peut vivre de gratuité, il faut revoir cette situation.

Transparence

Une chose est sûre, la CAF, avec un nouveau visage, est en quête de transparence, de bonne gouvernance et, surtout, d’attachement indéfectible à l’Afrique. Pour une meilleure redistribution de ses revenus et non les garder ou essayer de les augmenter et pour fixer les objectifs en toute sérénité, afin d’assurer l’épanouissement de la jeunesse et des populations du foot.

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Opérer un changement

Faisant un bilan exhaustif de son mandat, Faouzi Lakjaâ, président de la FRMF (Fédération Royale Marocaine de Football), a rappelé que celui-ci «a connu la confrontation la plus brutale et la plus frontale». Il a appelé à opérer un changement dans la rupture. «Aujourd’hui, a-t-il souligné, la jeunesse africaine évolue dans les meilleures équipes à l’international». Une vérité qui appelle à être éclaircie et exige une explication plausible. «C’est que nos joueurs, nos énergies sont source de fortune pour les autres, sans que cela même ne se réalise dans les pays africains. On ne sait quoi répondre à cette question», a-t-il reconnu.

Bonne gouvernance

A Skhirat, les participants au Symposium, cette illustre manifestation sportive, ont trouvé l’explication qui s’impose: «Le monde du football demande un changement de méthode de travail et de la bonne gouvernance». «Le Symposium discutera et sortira avec des idées qu’il s’agira alors de mettre en œuvre. Il faut donc d’autres moyens pour faire progresser le football africain. Telles sont les attentes des Africains», a dit Faouzi Lakjaâ qui voit, dans le message royal adressé au Symposium, la feuille de route idoine pour entamer le changement.

Mohammed Nafaa

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