Le viol : La guerre des lâches

De nombreux rapports dénoncent l’usage des violences sexuelles comme arme de guerre dans de nombreux pays en conflit. Il s’agit de terroriser la population, de briser les familles, de détruire les communautés. En République démocratique du Congo (RDC), «il s’agit de punir les civils appartenant à un groupe ethnique particulier, ou parce qu’ils sont accusés de soutenir l’ennemi», dénonce un rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW).

Selon l’ONU, entre 250.000 et 500.000 femmes ont été violées au cours du génocide du Rwanda de 1994. Plus de 200.000 femmes auraient souffert de violences sexuelles depuis 1998 au Congo, plus de 60.000 lors du conflit en Sierra Leone et au moins 20.000 pendant le conflit en Bosnie au début des années 1990.
Longtemps, les violences sexuelles ont été considérées comme un «à-côté» inévitable des conflits. Le sommet organisé à Londres sur l’utilisation du viol comme «arme de guerre» est l’un des plus grands événements jamais consacrés à ces crimes. Il réunit des délégations de plus de cent pays, représentants gouvernementaux, ONG, religieux, experts militaires et juridiques, associations humanitaires et membres de la société civile.
L’objectif, qui apparaît encore bien lointain, est de changer les attitudes et les pratiques et de faire en sorte que les coupables soient traduits en justice.

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