Dossier : Maroc et transition énergétique

Eoliennes maroc

Le Maroc est à l’ère de la transition énergétique. Trop dépendant en la matière du marché international, le pays a l’ambition de réduire cette dépendance. Pour ce faire, tous les efforts se focalisent sur le développement des énergies renouvelables et le changement de la structure de l’énergie fossile à travers l’introduction du gaz naturel liquéfié et l’intensification de la prospection pétrolière, ainsi que le renforcement de l’efficacité énergétique… Si la stratégie nationale a été revue en profondeur par l’Agence internationale de l’énergie, (AIE), c’est qu’elle présentait certaines failles qu’il est temps de rectifier pour plus d’efficacité et de bonnes retombées. Retombées déjà assez bien ressenties pour ce qui est des énergies renouvelables, pilier fondamental de la transition énergétique, dont l’investissement et la rentabilité de l’éolien commencent à être positifs, ce qui augure déjà du dépassement de l’objectif de 200 mégawatts.
L’investissement dans l’énergie solaire, quant à lui, est bien onéreux. Mais il n’en demeure pas moins qu’il est un choix stratégique pour le Maroc. Lequel choix est encouragé par l’engagement de firmes internationales qui veulent investir dans le secteur, notamment dans les projets Noor 1, Noor 2 et Noor 3. D’autre part, le Maroc s’apprête à franchir le pas dans l’ouverture à la concurrence du marché de la production et la commercialisation de l’électricité produite à partir des énergies renouvelables destinée aux consommateurs de la haute et très haute tensions. D’ici 2020, ce ne sont pas moins de 200 MMDH qui seront investis dans le domaine énergétique, dont une grande partie sera destinée au renforcement des infrastructures de l’électricité. Pour ce qui est du changement de la structure de l’énergie fossile, le Maroc prévoit l’introduction du gaz naturel liquéfié au Maroc à partir de 2020-2021, afin d’avoir une alternative au fuel et de pouvoir bénéficier des prix relativement bas au niveau du marché international.

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A cela s’ajoute l’introduction du gaz naturel liquéfié au Maroc, prévue à partir de 2020-2021. Cette introduction permettra à l’industrie marocaine d’avoir une alternative au fuel et de changer la structure du bouquet énergétique au Maroc. La part du gaz naturel dans le mix énergétique global passera ainsi de 3,61% en 2008 à 13,38% en 2025.
Le recours au gaz naturel liquéfié s’explique par la volonté du Royaume de renforcer son indépendance énergétique, eu égard à son prix au niveau international. Plus de 34 sociétés sont aujourd’hui en prospection de pétrole et de gaz au Maroc permettant au pays, qui dispose de 900.000 km2 de bassins sédimentaires, dont 400.000 km2 sont en exploitation, de passer d’un «pays frontière» à un «pays prometteur». Passage qui est favorisé par la superficie qui reste à exploiter, ainsi que par le développement des forages qui touchent aussi l’offshore. La production d’électricité à partir de l’énergie nucléaire est un choix ouvert qui pourrait être envisageable à partir de 2030, à moins que les donnes régionales ne changent. Le recours à cette option s’inscrit d’ailleurs dans le cadre de la diversification des sources d’énergie.

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Hamid Dades

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