Le Reporter.ma Actualités et Infos au Maroc et dans le monde L’asperge, du nom latin asparagus officinalis, est appelée chez nous «sekkoum». C’est une plante qui produit des bourgeons qui s’allongent en tiges entre 20 et 25 cm appelées turions. Elle est connue et appréciée depuis fort longtemps dans le monde pour ses qualités gustatives, mais surtout pour ses miraculeuses propriétés médicinales. Au Maroc, nous ne consommons pas beaucoup l’asperge bien qu’elle soit cultivée et exportée. C’est dommage, parce qu’elle renfermerait des antioxydants plus puissants et en plus grande quantité que l’ail, le brocoli, l’oignon et le poivron.
Elle contient des caroténoïdes, des fructo-oligosaccharides, des phytoestrogènes, des saponines et des thiols, ainsi que de nombreux composés sulfurés qui lui confèrent une odeur particulière. Elle contient aussi des vitamines A, B1, B2, B3, B6, B9, C, E et K, des minéraux comme le cuivre, le zinc, le fer, le manganèse, le phosphore et le sélénium.
Si l’asperge est essentiellement composée d’eau, donc très peu calorique, c’est en revanche un légume musclé avec de nombreuses propriétés thérapeutiques. Sa consommation est revitalisante, laxative, anti-cancérigène, aphrodisiaque, aidant à l’évacuation des calculs urinaires et de l’acide urique. Elle est aussi un fluidifiant sanguin bon pour le foie, les poumons, les intestins, la peau, les dents, le cœur et pour tout le système endocrinien. Un record de capacités bienfaisantes qui nous amène forcément à mieux comprendre le béguin de Catherine de Médicis pour ce légume.
