La faculté de l’art à inspirer de plus en plus évidente au cours des crises et des conflits récents

UNESCO,journée mondiale de l’art

La faculté de l’art à rassembler, à inspirer, à guérir et à transmettre, a semblé de plus en plus évidente au cours des crises et des conflits récents, y compris la pandémie de Covid-19, a affirmé la directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay, à l’occasion de la journée mondiale de l’art (15 avril).

“Cette Journée mondiale rappelle à point nommé que l’art peut nous unir et nous relier même dans les situations les plus difficiles”, a souligné Mme Azoulay dans un message publié sur le portail électronique de l’UNESCO, évoquant l’importance vitale de l’art et de la culture pour l’humanité ainsi que leur rôle fondamental dans l’atteinte de l’unité et de la résilience.

A cet égard, Mme Azoulay a relevé l’impératif de défendre un statut adéquat pour les artistes, tel que préconisé dans la Recommandation relative à la condition de l’artiste (1980), pour renforcer à la fois le respect de leurs droits et la résilience des arts et de la culture.

La culture et la civilisation massacrées

Environ 10 millions d’emplois ont été détruits dans les secteurs culturels et créatifs à l’échelle mondiale en 2020, selon le rapport publié par l’UNESCO en février 2022 intitulé “Repenser les politiques en faveur de la créativité : la culture, un bien public mondial”.

“Dans un domaine où les emplois sont souvent informels et précaires, et en l’absence de protection sociale adaptée, les artistes et les professionnels de la culture se retrouvent trop souvent en situation de vulnérabilité face aux pertes de revenus qu’entraînent les crises et les conflits”, a-t-elle soutenu.

Dans le même ordre d’idées, la DG de l’UNESCO a précisé qu’un double défi s’impose, aujourd’hui et demain, afin de permettre à l’art de survivre. Il s’agit, d’une part, de soutenir les professionnels de la culture et les institutions culturelles, et, d’autre part, de favoriser l’accès à l’art pour tout le monde.

Elle a, dans ce sens, mis l’accent sur la nécessité de cerner les besoins prioritaires à travers l’écoute des voix qui s’élèvent du monde de l’art dans toute sa diversité, ajoutant que “les défis que nous affrontons actuellement ne pourront être relevés que dans le cadre de politiques culturelles d’envergure, visant à aider les communautés créatives à surmonter cette crise ainsi qu’à protéger et à améliorer la condition des artistes”.

Leila Slimani décorée

LR/MAP

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