Le Reporter.ma Actualités et Infos au Maroc et dans le monde La sexualité semble être le seul domaine où les personnes sont préoccupées, si elles ne collent pas aux stéréotypes de l’homme et de la femme typiques. La pudeur ou l’exagération sont donc encore conduits par des préjugés sociaux et culturels auxquels chacun estime devoir correspondre pour être dans la norme.
En effet, en matière de sexualité, on a le désir de paraître dans la moyenne. Hommes et femmes n’hésitent pas à fausser le nombre de leurs partenaires sexuels. Et si les hommes le gonflent pour sembler virils, les femmes ont plutôt tendance à le diminuer par peur du jugement. Pour paraître dans la norme et correspondre aux clichés qui collent à chaque genre, hommes comme femmes se sentent ainsi obligés de fabuler à propos de leurs performances et habitudes sexuelles.
Une étude démontre que les hommes ont tendance à exagérer le nombre de leurs conquêtes, car c’est ce qui leur semble le plus viril, tandis que les femmes, au contraire, le diminuent par honte d’être jugées pour avoir eu plusieurs partenaires sexuels. Ainsi, 293 personnes, âgées entre 18 et 25 ans, ont été interrogées sur la fréquence à laquelle elles s’adonnent à 124 comportements différents. Certains des participants ont rempli le questionnaire en étant reliés à ce qu’ils pensaient être un détecteur de mensonges, tandis que les autres n’étaient soumis à rien. Dès que les questions touchaient aux habitudes sexuelles, les participants ont montré plus de pudeur et ont apporté des réponses biaisées. Les hommes ont dans leur majorité déclaré avoir couché avec un plus grand nombre de partenaires que lorsqu’ils étaient branchés au détecteur de mensonge. Les femmes, à l’inverse, en ont recensé plus en étant connectées à la machine que quand elles ne l’étaient pas. Le même schéma s’est répété quand les participants ont été interrogés sur leur virginité.
Faut-il ainsi dire qu’en matière de sexualité, les gens s’attachent à correspondre aux stéréotypes de leur genre plutôt qu’à être honnêtes? C’est pour cela qu’en la matière, rares sont les fois où on croit à leurs dires!
