Attijariwafa Bank : Des résultats marqués par le dynamisme des filiales africaines

Attijariwafa Bank : Des résultats marqués par le dynamisme des filiales africaines

Au titre de l’exercice 2016, le groupe Attijariwafa bank a dégagé un résultat net consolidé de 5,7 MMDH, en hausse de 6,7%  par rapport à l’exercice 2015, a annoncé le top management lors d’un point de presse dédié à la présentation des résultats annuels du groupe qui affirme sa position de leader…

Après avoir présenté le contexte national et international dans lesquels a évolué le groupe au cours de cet exercice et l’ensemble des faits qui l’ont marqué, Mohamed El Kettani, PDG du Groupe Attijariwafa bank, a indiqué que le groupe a clôturé la première année de déploiement de son plan stratégique «Energies 2020» par des résultats en évolution satisfaisante et ce, dans un environnement toujours marqué par une faible croissance des crédits et par le rétrécissement des marges d’intermédiation au Maroc.
El Kettani a ainsi expliqué que, dans ce sillage, le deuxième semestre 2016 a été caractérisé par le lancement effectif du plan stratégique 2016-2020 «Energies 2020», articulé autour de 105 projets regroupés en 27 grands programmes stratégiques et mobilisant plus de 800 collaborateurs, précisant que cette mobilisation a permis, dès les premiers mois suivant le lancement de «Energies 2020», des avancées significatives, notamment en matière de digitalisation à travers la refonte des plates-formes de e-banking, le développement de nouveaux moyens de paiements électroniques, la digitalisation des processus de crédits aux particuliers et le lancement de la banque 100% digitale «L’bankalik».
Par ailleurs, le PDG a rappelé qu’en 2016, le Groupe s’est engagé activement dans la mise en place de partenariats stratégiques visant à promouvoir l’économie verte dans les pays de présence, ajoutant qu’Attijariwafa bank a lancé plusieurs projets en partenariat avec de grands groupes internationaux, afin de contribuer à doter l’Afrique d’infrastructures énergétiques et de développer les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Dans ce sens, le groupe a également participé à la COP22 en tant que partenaire officiel, témoignant ainsi son engagement en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et sa contribution à l’effort du Maroc pour le développement durable.

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L’Afrique sur un bon trend

Parmi les vecteurs qui ont contribué à la montée des chiffres, on relève le dynamisme des filiales africaines. En effet, s’agissant du développement en Afrique, El Kettani a expliqué qu’au cours du quatrième trimestre 2016, Attijariwafa bank a signé un accord portant sur l’acquisition de 100% de Barclays Bank Egypt et un protocole d’accord pour la prise d’une participation majoritaire dans le capital de la Cogebanque au Rwanda.
Il a ainsi fait savoir qu’à travers ces deux opérations, le Groupe confirme sa volonté stratégique de se développer dans les pays africains à fort potentiel de croissance et de contribuer au renforcement de la coopération économique entre les principales régions du continent, précisant que la réalisation de ces deux acquisitions est conditionnée par l’obtention des autorisations réglementaires requises au Maroc, en Egypte et au Rwanda.
Afin de financer son développement régional, Attijariwafa bank s’est allié avec SNI dans le métier de l’assurance. Les deux partenaires deviennent ainsi co-actionnaires à parts égales de Wafa Assurance.

Les chiffres détaillés

Détaillant les résultats annuels du groupe au titre de l’exercice 2016, le DG d’Attijariwafa bank, Ismail Douiri, a pour sa part souligné que le résultat net part du groupe s’élève à 4,8 MMDH, en accroissement de 5,7%, précisant que la solidité financière du Groupe se renforce à travers la hausse de 6,2 MMDH des fonds propres à 47,4 MMDH (+15%) et la rentabilité financière qui se maintient aux meilleures normes.
Il a également souligné qu’à l’issue de l’exercice 2016, le produit net bancaire s’élève à 19,7 MMDH en accroissement de 3,6%, bénéficiant du bon comportement des activités commerciales au niveau des différents pôles du groupe (Banque au Maroc, Sociétés de Financement spécialisées, Assurance et Banque de Détail à l’International).
Douiri a également précisé que la marge d’intérêt, la marge sur commissions et le résultat des activités de marché croissent respectivement de 1,9%, 9,4% et 9%, ajoutant que le résultat d’exploitation s’améliore de 7% à 8,5 MMDH, profitant d’une progression maîtrisée des charges d’exploitation (+3,8%) et d’une baisse notable du coût du risque (-9,7%).

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Ils ont dit…

Mohammed El Kettani

«Le coût du risque, c’est la 1ère préoccupation d’une banque. Nous sommes le 1er collecteur de l’épargne au Maroc. Toute la question qui se pose à nous est de savoir comment faire pour placer les dépôts que nous collectons chez des parties dignes de confiance ? Il faut une politique rigoureuse de gestion du risque. Voilà pourquoi nous sommes extrêmement vigilants. Quand nous disons que nous avons une politique proactive, cela veut dire que nous avons des critères d’évaluation rigoureux et que nous essayons de nous débarrasser des actifs à potentiel de provisions avant qu’il ne soit trop tard. Il faut garder à l’esprit que lorsqu’un taux de contentialité dérape dans un pays, c’est tout le pays qui risque de déraper».

Omar Bounjou

«Il n’y a jamais eu de bulle immobilière au Maroc. Il y a juste eu un phénomène de correction. Ce qui s’est passé, c’est qu’au début, il y avait un déficit important en logements et, donc, une plus grande offre. Le marché de l’immobilier s’est donc développé. Ce qui a donné lieu à une impression de surchauffe.

Mais ensuite, l’offre a commencé à s’ajuster à la demande solvable.

Et il y a eu un ajustement en quantité et en qualité. Le marché est devenu mature».

Boubker El Jay

«La flexibilité du régime de change a été programmée en 2017, mais selon un mécanisme qui ira progressivement. Il y a eu, pour ça, une concertation de Bank Al-Maghrib avec toutes les parties. La 1ère étape sera gérée au niveau du marché interbancaire. Le régime flexible sera un intervalle dans lequel le dirham évoluera sous contrôle de Bank Al-Maghrib. La devise sera maintenue à l’intérieur de cet intervalle, avant d’aller, dans une 2ème étape, vers une flexibilité totale. Mais les délais pour ces étapes n’ont pas été fixés». 

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