Maroc/Banque Populaire : Les performances de l’exercice

Maroc/Banque Populaire : Les performances de l’exercice

Le groupe Banque centrale populaire (BCP) a capté un tiers de l’épargne nationale additionnelle des particuliers locaux au titre de l’exercice 2016 et amélioré sa part de marché de 56 points de base.

Forte d’un réseau de proximité historique comptant 1.422 agences, la BCP a enregistré une hausse de 4% des dépôts, a annoncé Mohamed Benchaaboun, PDG du Groupe BCP, lors d’une conférence de presse dédiée à l’annonce des résultats financiers au titre de l’exercice 2016.

Relevant les performances financières qui traduisent la pertinence des choix stratégiques du Groupe, ainsi que la résilience de son modèle économique, Benchaaboun a fait savoir qu’en dépit d’un contexte économique peu favorable, marqué par une contraction des marges d’intermédiation, le groupe  affiche, au terme de l’année 2016, une amélioration des principaux agrégats financiers. Le GBCP a enregistré de bonnes performances tirées principalement par les réalisations des activités de la Banque de Financement et d’Investissement et par la Banque de l’International. Et le PDG de préciser que, dans cette conjoncture, le Produit Net Bancaire du groupe a évolué de 310 MDH, enregistrant un accroissement de 11,9% à 5,9 MMDH en 2016. Le résultat net affiche, quant à lui, une performance significative à travers une hausse de 10,7%, dépassant ainsi les 2 MMDH et le Résultat Net Part du Groupe BCP (RNPG) enregistre une croissance significative de 5,3%, s’établissant à plus de 2,6 MMDH.

Tous les voyants au vert

L’exercice 2016 a également été marqué par une accélération de la progression de la marge sur commissions de la Banque au Maroc qui s’apprécie de 5%, traduisant ainsi les performances commerciales du groupe sur son marché domestique, a aussi fait savoir le PDG.

Ceci montre que le groupe représente, aujourd’hui, un modèle économique robuste et une dynamique entretenue des activités au Maroc. En effet, la banque au Maroc a réaffirmé son positionnement de premier collecteur de l’épargne nationale, avec une hausse de 4% des dépôts, s’appuyant sur un réseau de proximité historique comptant 1.422 agences, auxquelles s’ajoutent 2.603 points de distribution. Le groupe capte en 2016 un tiers de l’épargne nationale additionnelle des particuliers locaux et améliore sa part de marché de 56 points de base. Sur le marché des Marocains du Monde, le groupe enregistre une progression de 6% des dépôts, correspondant à près de 60% de la croissance du marché.

La Banque maintient son niveau de contribution au financement de l’économie nationale et enregistre une croissance de la distribution des crédits. Plus particulièrement, elle améliore sa part de marché sur le crédit acquéreur de 15 points de base, confirmant ainsi sa position de leader. En outre, l’exercice 2016 a été marqué par une accélération de la progression de la marge sur commissions de la Banque au Maroc qui s’apprécie de 5%, traduisant ainsi les performances commerciales du groupe sur son marché domestique.

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Et de bonnes performances ailleurs…

Notant un développement soutenu des activités à l’international, Benchaaboun a aussi précisé que l’exercice 2016 a été caractérisé par la poursuite de la croissance des activités du groupe à l’international, contribuant à 16% du PNB, contre 15% un an auparavant, notamment à travers sa filiale Banque Atlantique.

Ainsi, les activités en Afrique subsaharienne réalisent une progression de 6% de leur Produit Net Bancaire, grâce à une nette appréciation de l’activité de collecte des dépôts et de distribution de crédits qui évoluent respectivement de 7% et 9%.

Par ailleurs, le groupe réaffirme son ambition de développement à travers la poursuite de l’extension de son empreinte sur le continent.

L’année 2016 a ainsi connu l’ouverture d’une première succursale de la Banque Atlantique en Guinée-Bissau, ce qui permet au groupe de couvrir désormais l’ensemble des pays de la zone UEMOA. Cette année a également été marquée par la signature d’accords avec des partenaires importants au sein des pays d’Afrique à fort potentiel, notamment le Nigeria, l’Ethiopie et le Rwanda.

Par ailleurs, le groupe confirme son engagement pour l’inclusion financière en Afrique subsaharienne, à travers sa filiale Atlantic Microfinance for Africa (AMIFA), par un programme ambitieux d’extension qui prévoit une implantation dans 5 à 10 nouveaux pays à l’horizon 2020.

Sur le plan du risque, le PDG a relaté une solidité financière affirmée et une politique de provisionnement du Groupe, toujours prudente. Celle-ci s’est  réaffirmée avec un taux de couverture des risques à plus de 76%, contre 73% l’an dernier et affiche des ratios prudentiels qui restent nettement supérieurs aux exigences réglementaires.

Le groupe a notamment constitué, en 2016, une provision pour risques généraux de 317 MDH et poursuit le provisionnement au titre du risque pays. Il dispose, en outre, d’un fonds de soutien, dont l’encours a été alimenté pour se situer à 3,2 MMDH au 31 décembre 2016, contre 2,6 milliards à fin 2015. Cette politique, toujours prudente, assure ainsi le renforcement de la solidité financière du groupe et de sa cohésion interne, a conclu Benchaaboun.

H. Dades

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Maroc/Banque Populaire : Les performances de l’exercice

Le Groupe BCP est un acteur financier de premier plan au Maroc et dans la zone de l’UEMOA, dont il couvre l’ensemble des huit Etats membres. Selon Mohammed Benchaaboun, PDG du Groupe, son institution bancaire est résolument engagée à contribuer à la dynamique de développement des Etats de l’Afrique de l’Ouest et Centrale. L’une des tâches les plus urgentes auxquelles est confrontée l’Afrique consiste à orienter les ressources actuellement disponibles vers l’investissement productif, afin qu’elles puissent stimuler les gains de productivité, créer des emplois, améliorer l’offre de services aux particuliers et aux entreprises et concourir à une gestion efficiente des ressources naturelles, a-t-il fait savoir. Pour ce qui est de l’implantation du Groupe BCP, notamment en Côte d’Ivoire, Benchaaboun a relevé qu’elle a permis de construire les relations avec ce pays ami sur un modèle de partenariat solide, destiné à encourager le développement social et l’inclusion financière. Il a, dans ce sens, rappelé qu’entre 2012 et 2016, le Groupe a investi plus de 143 milliards FCFA (environ 218 millions d’euros) dans Atlantic Business International (ABI), sa holding de droit ivoirien. En outre, le groupe BCP participe activement, via ses établissements Banque Atlantique, au financement de l’économie de la zone UEMOA. Au 31 décembre dernier, ce sont plus de 850 milliards FCFA d’encours qui ont été investis dans des obligations d’Etat, alors que l’encours des financements de la Banque aux entreprises s’est établi, quant à lui, autour de 1.440 milliards FCFA. Entre autres projets financés en Côte d’Ivoire par le Groupe, Benchaaboun a cité les travaux préparatoires du train urbain d’Abidjan, pour 26 milliards FCFA, en plus d’autres projets importants dans les domaines des infrastructures routières et des transports lagunaires qui sont en perspective. Tous ces projets n’ont d’autre motivation que l’accompagnement de la Côte d’Ivoire dans son ambition d’être un pays émergent.

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La dernière tournée royale en Afrique subsaharienne a porté sur 12 pays. Et, pour cette diplomatie économique de haut niveau, le Souverain a toujours été accompagné des principaux opérateurs marocains… Dont les grandes banques, comme Attijariwafa Bank, la BCP, la BMCE/BOA, Crédit Agricole… Dans chacun des pays, de nombreux et importants accords ont été signés devant le Roi et le chef de l’Etat visité. Les banques, représentées par leurs PDG, ont signé un très grand nombre de ces accords. Comment s’organisent-elles pour ces accords ? En ce qui concerne le Groupe Banques populaires, Mohamed Benchaâboun explique que les conventions signées par son Groupe se répartissent en 3 catégories. Le 1er type d’accords a pour finalité de renforcer le commerce extérieur, notamment dans les pays qui n’avaient pas de traités ou conventions de ce genre avec le Maroc, jusque-là. C’était le cas, par exemple, en Ethiopie… Le 2ème type d’accords concerne les créations d’entités nouvelles. Ce ne sont généralement pas des «opérations gourmandes», souligne Mohamed Benchaâboun. Et pour faire face à cette catégorie d’accords, la BCP a créé une filiale Atlantic Microfinance for Africa (AMIFA). Cette Holding est chargée de toutes les participations qu’elle peut engager seule ou avec d’autres partenaires, comme au Sénégal où l’accord signé engageait également le Crédit Agricole. Enfin, le 3ème type d’accords s’inscrit dans le Plan de développement du Groupe, qui prévoit des investissements et implantations dans plusieurs pays-cibles (voir développements ci-dessus).

BA

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