C’est à Casablanca que Sa Majesté le Roi Mohammed a présidé, mercredi 2 avril, la cérémonie de lancement du Plan national d’accélération industrielle 2014-2020; un programme d’envergure qui s’inscrit dans le prolongement de la stratégie Emergence.
La cérémonie a été marquée par la minutieuse présentation du projet faite par Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique qui a fait ressortir, dans son exposé, que le nouveau plan représente une évolution d’Emergence vers des écosystèmes performants, afin de renforcer les acquis et d’amplifier les résultats.
Marqué par son réalisme et capitalisant sur les réalisations et les acquis, tels que l’aéronautique, l’automobile ou l’Offshoring, cet ambitieux Plan permettra au Maroc de renforcer sa résilience économique, de conforter sa place parmi les nations émergentes d’Amérique, d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique et de tracer son chemin économique d’un pas assuré. Le Plan stratégique se veut aussi inclusif et réintègre «nos industries classiques, créatrices d’emplois», a souligné le ministre.
Les fondements d’un plan…
Dans sa présentation, Moulay Hafid Elalamy a relevé que ce Plan s’appuiera sur dix mesures clefs, notamment la création d’une nouvelle dynamique et d’une nouvelle relation entre grands groupes -entreprises locomotives- et PME, le renforcement de la place de l’industrie en tant que pourvoyeur d’emplois majeur, notamment pour les jeunes et l’optimisation des retombées sociales et économiques de la commande publique via la compensation industrielle.
Le nouveau plan s’emploiera aussi, selon Elalamy, à accompagner la transition de l’informel vers le formel avec la mise en place d’un dispositif complet d’intégration de la très petite entreprise (TPE), ainsi qu’à répondre à l’enjeu essentiel d’adéquation des compétences avec les besoins des entreprises, la création d’un fonds d’investissement industriel public (FDI) qui sera doté d’une enveloppe de 20 MMDH d’ici 2020 et la mise en place de parcs industriels en location qui seront plus accessibles.
Ce plan prévoit également un suivi des accords de libre-échange (ALE) en cours de négociation, une surveillance sans relâche du respect des dispositions des ALE existants, l’instauration d’une culture de «Deal Making» dans la poursuite des IDE et l’amplification de la vocation africaine du Royaume.
La concrétisation de l’ensemble de ces mesures permettra la création, à l’horizon 2020, d’un demi-million d’emplois, pour moitié provenant des IDE et le reste provenant du tissu industriel national rénové, ainsi que l’accroissement de la part industrielle dans le PIB de 9 points, en passant de 14% à 23% en 2020.
… Et une bonne gouvernance
Au niveau de la gouvernance, Elalamy a assuré qu’il sera procédé à la création d’un comité interministériel en charge de la coordination et de la mise en œuvre du plan d’accélération industrielle qui ambitionne de faire du Maroc «un champion industriel et social», notant que le Royaume dispose de l’énergie collective et des ressources humaines et matérielles pour effectuer cette transformation nécessaire.
Hamid Dades
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Action ! A l’occasion du lancement du plan national d’accélération industrielle 2014-2020, SM le Roi a présidé la cérémonie de signature de 14 documents regroupant 33 conventions relatives à ce plan. |
les investisseurs marocains souffrent de son administration malgré les efforts effectues sur les dernières années. je cite par exemple les terrains industriels qui sont toujours manipulés par les spéculateurs qui freinent d’une façon indirecte le développement de ce pays.plus précisément et à titre d’exemple la zone industrielle Sapino.
c’est exactement le frein des PME et PMI qu’on veut les intégrer pour accélérer notre économie.
est ce qu’il y a une programme de contrôle pour exclure ces spéculateurs????