France-Afrique | Un sommet atypique

Afrique-France

Le Nouveau sommet Afrique-France s’est ouvert le vendredi 8 octobre à l’Arena de Montpellier. Un rendez-vous où ont été invités près de 3.000 jeunes venus du continent ou membres de la diaspora. Une édition particulière, sans chefs d’État africains.

Rencontre avec cette jeunesse placée au premier plan. «Forcément, c’est étonnant, confie Jean-Jacques Lumumba. Ce jeune lanceur d’alerte, militant anticorruption, fait partie des 3.000 participants invités à Montpellier. C’est étonnant parce que ce sont quand même eux, les présidents, qui sont à la tête de leur pays et qui ont un pouvoir de décision. En même temps, ça remet le citoyen africain au premier plan».

Et pour y arriver, le jeune Congolais estime qu’il faut entamer un changement de paradigme: «C’est le moment pour la jeunesse de penser et repenser son rôle et c’est un changement de cap de la France. Il faut un nouveau partenariat avec le citoyen. C’est au citoyen africain de prendre ses responsabilités et d’apporter des solutions pour notre continent sans compter sur l’aide de la France. Les participants rencontrés à Montpellier ont un souhait en commun: être entendus. Par le Président français, mais aussi par les chefs d’État africains. «En réalité, la France a besoin d’entendre toutes ces voix de la société civile sous un autre format et casser la dynamique diplomatique souvent pesante. Après, si les dirigeants africains veulent se prêter à l’exercice, ils trouveront des jeunes totalement prêts à relever le défi.

L’essentiel est qu’on soit écoutés», confirme Amina Zakhnouf. Écoutés et entendus pour Fatimata. Surtout sur les sujets qui sont de vrais problèmes de société, selon la jeune sportive: «Le problème, c’est la corruption. Pour moi qui me suis entraînée en Côte d’Ivoire, qui ai un président de fédération qui demandait la moitié des primes des athlètes, c’est trop difficile. C’est une vraie pression psychologique. Et c’est ça qui crée aussi l’immigration. Si vous avez des sportifs qui ne sont pas bien, ils veulent aller ailleurs et partent en France. Il faut changer les choses pour leur donner envie de rester, leur permettre de s’entrainer à haut niveau et d’avoir des résultats, sans devoir s’expatrier».

P. Zehr

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