En 1ère ligne… | Ministère de l’industrie (Spécial FDT 2020)

En 1ère ligne… | Ministère de l’industrie (Spécial FDT 2020)

My Hafid Alami, ministre du commerce et de l’industrie

Au début de la pandémie de la Covid-19, comme partout dans le monde, une polémique animait les discussions au Maroc: celle des équipements en masque de protection. Mais au Maroc, divine surprise…

Au lendemain de la déclaration de plusieurs cas de coronavirus dans plusieurs pays,  la demande des Marocains en masque a explosé.

Face à l’urgence d’assurer la disponibilité des masques, le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie Verte et Numérique s’est attelé à «tout mettre en œuvre pour que ces masques si indispensables puissent être délivrés dans la durée».

La capacité de production des masques de protection est allée en augmentant: 2,5 millions unités/ jour, puis 3 millions, puis 5 millions, puis 7 millions, avant de dépasser les 10 millions de masques par jour.

En quelques semaines, le masque est devenu le nouvel emblème du Maroc. En France, par exemple, les grandes figures de l’opposition ont critiqué la gestion par le gouvernement français de la crise Covid-19, particulièrement sur cette question des masques de protection, en érigeant le Maroc en exemple.

Vision industrielle : Au Maroc comme en Malaisie ?

La fabrication locale de masques a été la mesure marocaine la plus applaudie. Mais pas seulement, la vente dans les commerces de proximité de 5 millions d’unités par jour, avec un prix de seulement 80 centimes l’unité, ont fini de rallier la presse française de tous bords à la stratégie marocaine.

Une loi, qui oblige le port de masque de protection, est mise en œuvre dès le 7 avril sur l’ensemble du territoire. À ce moment-là, 19 usines textiles ont déjà réorienté leur production vers les masques jetables. Et l’Exécutif a participé à l’effort national en subventionnant massivement le projet. Résultat: les masques 100 % marocains sont immédiatement disponibles en grande surface pour seulement 80 centimes l’unité.

Un tournant dans la crise. Une fois les besoins du marché national comblé, l’industrie nationale se penche vers l’export. Le  Maroc est passé d’un manque de masques à des exportations massives. 50 % de la production nationale est désormais vendue à l’export. Enfin notons que l’industrie nationale a réalisé un saut technologique important en développant sa propre ligne de production. En effet, sous le pilotage du Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie Verte et Numérique, une équipe d’industriels et d’ingénieurs a conçu et fabriqué une machine de production des masques de protection à double lanière auriculaire 100% marocaine, a-t-on indiqué.

BAM/ Industrie | Climat des affaires “normal” pour la majorité des patrons

NC

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