Lutte contre le cancer | Le ministère de la Santé et l’AIEA signent un mémorandum d’entente

AIEA,Lutte contre le cancer

Un mémorandum d’entente visant à renforcer la coopération en matière de lutte contre le cancer et les zoonoses a été signé, lundi à Rabat, entre le ministère de la Santé et de la Protection sociale et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Cet accord a été paraphé par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khaled Ait Taleb, et le directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi.

Dans une allocution de circonstance lue en son nom par Abdelkrim Meziane Belfkih, secrétaire général du ministère, M. Ait Taleb a souligné que la signature de ce mémorandum vient à point nommé avec les réformes en cours dans le secteur de la santé engagées au Maroc pour faire face aux défis auxquels il a été confronté.

La crise qu’a connue le monde entier a créé une prise de conscience collective de l’importance d’investir dans un système de santé résilient, mieux doté en moyens matériels et humains et apte à faire face aux besoins de la population et aux urgences sanitaires, a-t-il affirmé.

C’est dans ce cadre, a-t-il ajouté, que le Maroc s’est joint, en 2020, à l’Initiative ZODIAC (Action intégrée contre les zoonoses) de l’AIEA visant l’intégration de toutes les actions de lutte contre les zoonoses, selon l’approche “une seule Santé”, déjà prônée par le Maroc et dont les premiers jalons avaient été posés depuis l’alerte mondiale face à la grippe H5N1 de 2005.

S’inscrivant dans le cadre des objectifs de ce projet, le Maroc a constitué un consortium national de laboratoires ZODIAC composé de l’Institut national d’hygiène, du laboratoire de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires et du laboratoire du Centre national pour la recherche scientifique et technique dont le but est de mieux se préparer à faire face aux futures épidémies et pandémies, a-t-il poursuivi.

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Par ailleurs, le ministre a indiqué que la lutte contre le cancer au Maroc a connu ces dernières années une restructuration profonde basée sur une approche inclusive, intégrée, globale et centrée sur le patient, renforcée par le plan stratégique 2020-2029 de lutte contre le cancer, précisant que ce plan préconise de consolider et de pérenniser les acquis, de corriger les insuffisances identifiées et de proposer des actions et des mesures innovantes dans tous les domaines.

Dans cette optique et conscient de l’importance à accorder à la lutte contre cette pathologie, le Maroc s’inscrit parfaitement dans l’initiative de médecine nucléaire “Rayons d’Espoir” lancée par l’AIEA, le 4 février dernier, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du Cancer, dans le but de garantir des soins contre le cancer pour tous, a-t-il dit, relevant que cette initiative contribuera à la réalisation de la cible 3.4 consistant à “réduire d’un tiers le taux de mortalité prématurée due à des maladies non transmissibles” du Programme de Développement Durable à l’horizon 2030.

Et de conclure que la coopération avec l’AIEA ouvre de nouvelles approches pour renforcer la prise en charge des patients atteints du Cancer au Maroc et en Afrique, ce qui permettra de contribuer à la concrétisation de la vision de SM le Roi Mohammed VI en matière de souveraineté sanitaire.

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De son côté, M. Grossi a fait savoir que la signature de ce mémorandum contribuera à développer davantage le travail que l’Agence est en train de réaliser avec le Maroc, notamment en termes de diagnostic et de lutte contre le cancer, et de vigilance face aux urgences sanitaires liées aux zoonoses.

A cet égard, il a souligné que le cancer constitue un grave danger dans le monde et en Afrique, notant que le Maroc est doté de capacités et de moyens contrairement à d’autres pays, relevant la nécessité d’appuyer le Royaume ainsi que d’autres pays de la région et du continent pour relever ces défis.

Selon le responsable onusien, 70% de la population africaine n’a pas accès à la radiothérapie, ce qui nécessite de s’attaquer sérieusement à ces problèmes.

D’autre part, M. Grossi a noté l’importance de la lutte contre les zoonoses particulièrement à l’ère du Covid-19, notant que grâce à la technologie nucléaire, il est possible de diagnostiquer et d’identifier avec célérité les causes de ces maladies.

Le Maroc, en tant que grand pays agricole, est également exposé à ces problèmes, a-t-il dit, notant que l’idée derrière l’Initiative ZODIAC est d’œuvrer de concert avec le Royaume pour poursuivre les réalisations au profit des populations marocaine et africaine.

Le directeur général de l’AIEA a effectué une visite de terrain à des installations et établissements relevant du ministère de la Santé et de la Protection sociale, dont les champs de compétences font partie des domaines de la coopération bilatérale.

LR/MAP

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