Frères musulmans Le grand recul

Ghannouchi annahda tunisie

Au congrès international des Frères Musulmans, les dirigeants islamistes se sont récemment inquiétés de l’avenir de la confrérie parrainée en grande partie par le Qatar:

écartés du pouvoir et violemment réprimés en Egypte, marginalisés au sein de l’opposition syrienne, contestés en Tunisie et à Gaza, les protégés de l’émirat voient rouge. Au point qu’ils mettent toute leur énergie à conserver leur bastion tunisien conquis à l’issue du «printemps arabe». Depuis l’élection de la Constituante tunisienne en octobre 2011, nanti de 37% des voix, le parti Ennahda de Rached Ghannouchi a repris les rênes du pouvoir laissé vacant par Ben Ali. Avec la bénédiction de l’émir du Qatar, les hommes du parti à la colombe -leur emblème- ont constitué un gouvernement d’union nationale au sein duquel ils contrôlent les postes-clés. Pendant que l’Assemblée constituante dissertait sur l’égalité hommes-femmes, la place de la religion dans la société et l’organisation des prochaines élections, Ennahda plaçait ses hommes au sommet du pouvoir, de la Banque centrale, au ministère des Affaires étrangères, un temps occupé par le propre gendre de Ghannouchi… Plus que son islamisme, le népotisme d’Ennahda et son impéritie lui ont fait perdre une bonne partie de la population tunisienne.

Tunisie | Un ralentissement de l'économie de 9,2% en 2020 (BM)

PZ

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