Le nouveau modèle de développement du Maroc, un exemple à suivre pour la Libye

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Le Centre Robert Schuman d’études avancées relevant de l’Institut universitaire européen (IUE) a mis en avant « l’originalité » du nouveau modèle de développement du Maroc, le qualifiant d’exemple à suivre pour d’autres pays de la région, notamment la Libye.

Dans une analyse publiée récemment sous le titre: « Nouveau modèle de développement du Maroc: des leçons pour la Libye? », le politologue Abdellah Tourabi revient en détails sur la genèse du nouveau modèle de développement lancé sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, ainsi que sur les principales conclusions du rapport présenté au Souverain le 25 mai 2021.

Ainsi, l’analyse du prestigieux centre européen estime que le nouveau modèle de développement, élaboré par la Commission spéciale présidée par Chakib Benmoussa, constitue « un exemple de la manière dont les Libyens pourraient élaborer ensemble une feuille de route inclusive et participative ».

Cette feuille de route, soutient-il, « pourrait donner une vision commune pour la Libye, en dépit de sa diversité démographique et ses divisions politiques ».

“En particulier, explique l’auteur de l’étude, les Libyens peuvent trouver intéressants: le rôle de guide des institutions de l’Etat dans l’expérience marocaine; sa dimension participative; et sa prise en compte de la diversité du pays.”

“Malgré les différences historiques et politiques entre les deux pays, et les différents types de gouvernement et d’institutions politiques dans chacun d’eux, l’expérience marocaine constitue un exemple important”, souligne le centre de recherche, notant que “la monarchie marocaine a joué un rôle stratégique en élaborant des plans ambitieux pour l’avenir du pays et en veillant à ce que ces objectifs à long terme soient mis en œuvre.”

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Ainsi, l’étude recommande aux acteurs politiques en Libye de s’inspirer du modèle marocain dans l’élaboration de leur propre feuille de route et philosophie de développement.

Pour le centre de recherche européen, la priorité doit être accordée à l’intérêt général, en acceptant les divergences de points de vue et de perspectives, en écoutant toutes les parties et en les impliquant dans la préparation d’une feuille de route qui donne une représentation honnête et impartiale de la réalité sur le terrain, même si cela peut sembler dur, et même si ces perspectives sont en contradiction avec certains intérêts privés ou sectaires.

Le think tank explique, d’autre part, qu’il convient de confier à des personnes ayant fait preuve d’intégrité, de compétence et de capacité de travail pour le bien commun, la mission de superviser l’élaboration de cette feuille de route ou de ce modèle global pour le pays.

“Ces membres doivent représenter divers horizons et perspectives, traduire la parité hommes-femmes et assurer la participation de citoyens vivant à l’étranger capables d’enrichir les débats et apporter de nouvelles perspectives et approches grâce à leurs expériences et aux rôles importants occupés à l’étranger”, relève-t-on.

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L’analyste souligne aussi l’importance d’interagir avec les citoyens de tout le pays et d’être à l’écoute de leurs points de vue.

“Les solutions ne peuvent être élaborées dans les cabinets d’experts ou par des commissions hermétiques. Les besoins particuliers et les spécificités régionales de la population ne peuvent être compris qu’en impliquant ces communautés dans le processus”, explique l’étude européenne, qui salue l’approche inclusive et participative du nouveau modèle de développement marocain.

La Commission spéciale dirigée par M. Benmoussa, rappelle l’auteur de l’étude, a pu rencontrer directement plus de 9.700 personnes et a tenu 1.600 auditions, outre la réception de 6.600 contributions écrites.

Le Centre indique également qu’il convient de mettre à profit autant que possible les technologies numériques et les médias sociaux afin d’entrer en contact avec les citoyens, de recueillir leurs réactions et de les faire participer à la recherche de solutions.

Enfin, les conclusions de la feuille de route ou du modèle doivent être soumises à un débat public afin de recueillir aussi bien les réactions positives que les critiques.

LR/MAP

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