Des pétitionnaires dénoncent à New York l’endoctrinement des enfants-soldats dans les camps de Tindouf

Devant la 4è commission de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, des pétitionnaires se sont insurgées contre l’embrigadement et l’endoctrinement des enfants dans les camps de Tindouf, (Sud-ouest de l’Algérie).

Ainsi, Johnita Simone Collins, de l’ONG “Reign Embassy Association”, a souligné que l’utilisation des enfants par le groupe séparatiste armé “le polisario” dans un conflit militaire est une “violation grave” de la Convention internationale des droits de l’enfant.

“Les enfants soldats n’apparaissent pas du jour au lendemain. Ils sont soigneusement formés par des adultes qui leur inculquent la haine dès leur plus jeune âge. Depuis plus de 47 ans, le +polisario+ a créé un environnement isolé dans les camps qui accueille ces enfants”, s’est-elle indignée, en appelant la communauté internationale à agir d’urgence face à ces pratiques qui privent ces générations de rêver d’un avenir meilleur.

Elle a, dans ce cadre, indiqué que le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 représente la “meilleure solution” pour aider ces enfants à retrouver un cours de vie normal et sain.

Abondant dans le même sens, Amanda DiCianni, de l’ONG “Rescue and Relief International” est revenue sur l’expérience traumatisante que vivent ces enfants assujettis à l’embrigadement dans les camps de Tindouf, en relevant que de telle pratique, qui se poursuit depuis des décennies, rend ces enfants incapables de s’engager dans des activités qui déterminent leur réussite dans une société civile.

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“Je suis venue ici pour vous demander d’agir en défense de ces enfants”, a-t-elle lancée devant la 4è commission de l’AG de l’ONU, soulignant que l’exposition de ces enfants à l’endoctrinement fanatique et à l’entraînement militaire est une “violation flagrante” de la Convention internationale des droits de l’enfant.

“Je joins ma voix à celle des groupes internationaux de défense des droits de l’homme pour exiger la fin du recrutement militaire d’enfants dans les camps de Tindouf”, sur le territoire algérien, a insisté la pétitionnaire, pour qui, le plan d’autonomie demeure la “meilleure solution” pour mettre un terme à l’embrigadement des enfants.

Dans la même veine, la pétitionnaire Eric Cameron a indiqué que les mélices armées du “polisario” se livrent depuis des décennies à l’enrôlement et à l’endoctrinement des enfants innocents dans les camps de Tindouf, en dénonçant une “violation grossière des droits de l’homme dont le pays hôte, l’Algérie, est le principal coupable puisqu’il a cédé ses pouvoirs dans cette partie de son territoire à un groupe séparatiste armé”.

“Le pays hôte n’a pas rendu compte des mesures prises pour assurer la protection des enfants dans les camps de Tindouf en tant qu’+État partie+ à la Convention relative aux droits de l’enfant”, a-t-elle relevé, précisant que le pays hôte n’a jamais soumis de rapport complet au Comité des droits de l’enfant conformément à l’article 44 de la Convention.

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Pour l’intervenante, l’embrigadement des enfants-soldats représente un danger pour la région d’Afrique du Nord et du Sahel d’autant plus que ces enfants deviennent une proie facile à la radicalisation et au recrutement des groupes terroristes et criminels dans la région sahélo-saharienne.

Contrairement aux enfants qui vivent dans les provinces du Sud du Maroc et y bénéficient de programmes inclusifs dans le cadre du nouveau modèle de développement, ceux croupissant dans les camps de Tindouf sont privés de toute opportunité par leurs tortionnaires.

Elle a, à ce propos, appelé les Nations Unies à prendre une action ferme et urgente vis-à-vis du pays hôte, l’Algérie, qui arme, soutient et finance le groupe séparatiste du “polisario”, soulignant par la même que la seule voie pour résoudre cette situation humanitaire désastreuse est de parvenir à une solution basée sur le plan marocain d’autonomie qui est la seule option à garantir un avenir plus sûre pour tout le monde, y compris les enfants dans les camps de Tindouf.

Ainsi, le pays hôte doit participer de bonne foi dans le processus des tables rondes pour mettre un terme à cette “honte humanitaire”, a conclu la pétitionnaire.

LR/MAP

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