Le Raja de Casablanca s’est incliné, en finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Maroc 2013, face au FC Bayern de Munich. C’était sur le score de 2 buts à zéro. Oui, mais qu’importe…
L’essentiel est que ce Raja, sur lequel personne ne misait vraiment au début a su démentir tous les diagnostics qui pariaient plutôt sur les «grandes» équipes mexicaine et brésilienne. Deux adversaires que le Raja a aplaties, faisant grandir l’espoir et durer le rêve. Un rêve nourri par l’enthousiasme d’un public à qui il a été donné, de vivre une liesse incomparable et dont il commençait à avoir besoin…
Qu’importe le 2 à 0, quand le Bayern, meilleur club du monde, débarquait à Marrakech, avec un palmarès on ne peut plus riche et plus performant, après avoir raflé la ligue des champions, le championnat et la coupe d’Allemagne ainsi que la super coupe européenne, que tout le monde donnait favori, a eu du mal à jouer un Raja déchaîné et sans complexe.
Un club déjà gagnant, comme étant le premier arabe et 2ème africain à atteindre la finale.
En dehors de quelques bévues de jeu, le Raja a été plus qu’à la hauteur face au Bayern de Ribéry, de Lahm, de Dante et d’Alcantara (auteurs des 2 buts respectivement à la 7ème et à la 22ème minute).
Parler donc d’une défaite serait trop, pour cette équipe du Raja qui a su conquérir les cœurs et les esprits de ses supporters marocains dans les quatre coins du monde et ses autres supporters d’Afrique et du monde arabe, qui n’ont rien épargné pour soutenir ce club marocain dans son entrée officielle dans le rang des grands.
Ni défaite, ni échec donc, c’est un exploit pour lequel le Raja doit être congratulé et vivement salué par tous les Marocains, Rajaouis soient-ils ou autres. Car en définitif, c’était du vrai niveau du foot marocain dont cette équipe a fait montre et c’est aujourd’hui un modèle à suivre par tous les autres clubs nationaux qui devraient y voir une bonne référence.
Hamid Dades
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Un exploit félicité par le Roi Sa Majesté le Roi qui a présidé la cérémonie de remise de la Coupe au Champion, a suivi le match et a adressé un message de félicitations au Raja de Casablanca, pour son grand exploit. |
Palmarès Si c’est dans l’adversité que se mesurent les gloires et se forgent les légendes, le Raja a bien été au rendez-vous de ce Mondialito et s’en est même servi pour gravir les échelons et monter en grade, à l’échelle mondiale. La 10ème édition (11-21 décembre à Agadir et Marrakech) a ainsi été remportée par le Bayern Munich (Allemagne) aux dépens du Raja de Casablanca (Maroc), mais ce tableau montre bien qu’en dehors du club brésilien de Corinthians qui a remporté la première édition, organisé en 2000, au Brésil, Face à Vasco de Gama -un autre club brésilien!- jamais aucun autre club représentant le pays hôte n’a atteint cette finale. Deux clubs japonais se sont contentés de la 3ème place, lors de la 4ème et de la 5ème édition, bien que le Japon ait abrité cette coupe à six reprises (de 2005 à 2008 et puis en 2011 et 2012). Le Raja, sorti au 1er tour lors de la première édition organisée au Brésil en 2000, peut aujourd’hui être fier d’avoir été vice-champion et finaliste en 2013, et pourquoi pas capitaliser sur cet exploit pour être champion en 2014… Les paris sont ouverts! |
HD