La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a demandé à la France, jeudi 30 mai, de ne pas extrader vers son pays un Marocain de 37 ans, estimant que cet homme, accusé par Rabat d’être lié au réseau Aqmi, risquerait d’être torturé en prison. L’intéressé, Rachid Rafaa, un informaticien établi à Metz, fait l’objet, depuis fin 2009, d’un mandat d’arrêt international émis par Rabat pour «constitution de bande criminelle en vue de commettre des actes terroristes». Les autorités marocaines le soupçonnent d’être lié à des responsables d’Al-Qaïda au Maghreb islamique qu’il aurait aidés à diffuser leurs messages via internet. Ce soupçon est partagé par les services anti-terroristes français qui considèrent que l’homme est connu pour «son appartenance à la mouvance djihadiste internationale». Mais R. Rafaa, qui réfute ces accusations, a tenté en vain de contester le décret autorisant son extradition. Il a également déposé, sans succès, une demande d’asile politique.
Tags AQMI CEDH Rachid Rafaa
Articles relatifs
Guerre à Gaza | Une Commission d’enquête internationale de l’ONU accuse Israël de «Génocide»
16/09/2025
Doha | Le sommet arabo-islamique d’urgence soutient le rôle du Comité Al Qods, présidé par SM le Roi
15/09/2025
Bank of Africa renouvelle sa certification ISO 37001:2025 pour son dispositifs anti-corruption
15/09/2025
La cybersécurité, pilier de la souveraineté numérique et croissance économique (M. Loudyi)
15/09/2025
Mondiaux d’athlétisme (3000 m steeple) | Soufiane El Bakkali remporte la médaille d’argent
15/09/2025
Riyad | Réélection de Fouzi Lekjaa au Conseil exécutif de l’Union arabe de football (UAFA)
15/09/2025
Voir aussi
Coopération sécuritaire | M. Hammouchi s’entretient avec la DG de la DGSI française
Le Directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, Abdellatif Hammouchi, …