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En marge de la 149ème session du Conseil de la FAO, le Groupe Crédit Agricole du Maroc a signé, ce lundi 16 juin 2014 à Rome, un accord dans lequel il s’engage à participer au Fonds fiduciaire FAO-Maroc.
Cette signature fait suite à l’accord-cadre signé en avril dernier, lors de la septième édition des Assises de l’agriculture, entre le Royaume du Maroc et la FAO, visant la mise en place d’un cadre général pour le développement de la coopération Sud-Sud en matière agricole sur le continent africain. Cet accord prévoit notamment la constitution d’un Fonds fiduciaire administré par la FAO et alimenté par le gouvernement et le secteur privé marocains. Il est destiné à aider les pays africains à accroître durablement leur productivité agricole et à améliorer leur sécurité alimentaire.
Ainsi, fortement mobilisé autour de la stratégie africaine du Maroc et conscient de l’enjeu que représente une agriculture durable et efficiente pour le continent et ses habitants, le Groupe Crédit Agricole du Maroc porte une fois de plus sa mission de service public et, en appui à l’action du gouvernement du Royaume du Maroc, apporte une contribution financière volontaire à ce Fonds.
Pour rappel, la coopération Sud-Sud, notamment le fonds fiduciaire, vise à aider les pays en développement à accroître leur productivité agricole sur une base durable et à atteindre la sécurité alimentaire en améliorant les moyens de subsistance. Cette démarche vise également à renforcer la résilience aux menaces et aux crises et à améliorer la gestion des ressources naturelles.
Cette coopération se traduira notamment par le déploiement d’experts et de techniciens agricoles marocains dans les pays africains bénéficiaires, la formation des ressources humaines des pays partenaires et les échanges entre les institutions de recherche, de formation et de vulgarisation en termes d’expertise technique, de technologies et de retour d’expérience
Elle se déploiera également à travers de la fourniture d’intrants agricoles en appui à la mise en place de technologies adaptées dans les pays bénéficiaires.
H. Dades
