Ouafa Hajji, Présidente de l’Internationale socialiste des femmes

Ouafa hajji

Ouafa Hajji, membre du Bureau politique de l’USFP, a été nommée en 2012 présidente de l’Internationale socialiste des femmes. Elle est également membre du Bureau National de Jossour, forum des femmes marocaines, depuis 1995.
En 1977-1980, Ouafa Hajji était membre du Bureau de section du parti à Rabat. Entre 1979 et1981, elle était membre de la Commission administrative de l’Union Nationale des Etudiants du Maroc (XVIe Congrès). Entre 1981 et 1990, elle était membre du Comité Central de la Jeunesse Ittihadia et, en 1984, elle a été élue membre de la Commission administrative et du Comité central du parti. Elle est active dans les relations internationales et au sein de la Commission des études.

Entre 1997 et 2003, elle a occupé le poste de Secrétaire de la Section du parti d’Agdal Ryad. Entre 2001 et 2005, elle a occupé le poste de SG adjointe de la Section des Femmes de l’USFP.
Parallèlement à son activité au sein du parti, elle a accompli plusieurs mandats électoraux. Elle était présidente de la Commission économique et sociale à la Commune d’Agdal Ryad, de 1992 à 1996. De 1997 à 2003, elle a occupé le poste de vice-présidente de la Commune Urbaine d’Agdal Ryad et de vice-présidente de la Communauté Urbaine de Rabat. Entre 2003 et 2009, elle a également été conseillère municipale de la ville de Rabat (opposition).
Ces expériences politiques ont permis à Ouafa Hajji d’acquérir une bonne formation politique et une maîtrise des relations internationales et de la gestion communale du développement urbain à travers la gestion de projets structurants pour la commune et la ville. Elles lui ont également permis d’avoir une présence sur la scène nationale.
En 1981, elle a décroché une licence en économie. Elle a intégré Bank Al-Maghrib en 1982 où elle a occupé le poste de Fondé de pouvoir principal à la Direction des Etudes, jusqu’en 1989. Puis elle a quitté Bank Al-Maghrib en 1991 et a accepté une proposition de Lahbib El Malki, usfpéiste, comme elle. Pendant 5 ans, elle était chargée des relations avec les membres du conseil: le gouvernement, le Parlement et les collectivités locales. Puis elle est revenue à Bank Al Maghrib pour occuper le poste, de 1996 à 2002, de Sous-directeur, puis de Sous-directeur principal à la Direction des Etudes. En 2003-2004, elle était Directeur-adjoint à la Direction des Etudes et des Relations Internationales.
De 2005 à 2007, Ouafa Hajji a occupé le poste d’adjointe du Directeur de la Communication et en 2008-2009, elle a été promue au poste de Directrice de la Communication. Entre 2010-2013, elle était directrice de la succursale de Rabat de Bank Al-Maghrib.
Le militantisme de Ouafa Hajji a été couronné par sa nomination, en 2012, en tant que présidente de l’Internationale socialiste des femmes. «Mon élection s’inscrit dans la logique de mon militantisme au niveau national et de mon engagement depuis 1976 pour la défense des valeurs, principes et idéaux qui portent tout mon parcours. Cet engagement reflète mon attachement aux valeurs de démocratie, d’égalité et de respect des droits, notamment des droits des femmes et s’est traduit par mon militantisme, dès ma jeunesse, sur le plan politique, puis sur le plan des droits des femmes. Il a trouvé un prolongement naturel sur le plan international. Et mon implication pendant de longues années a créé la confiance et la reconnaissance qui ont mené à mon élection lors du Congrès de Cap Town. C’est également la reconnaissance des avancées réalisées par les femmes marocaines dans un environnement régional arabe qui n’est pas forcément favorable. C’est aussi un hommage à la femme africaine», relève Ouafa Hajji. Et de poursuivre: « Mon rôle et de poursuivre aujourd’hui le chemin tracé par les femmes leaders qui ont contribué à faire avancer la cause des femmes et créer ce cadre international sans équivalent qui permet la solidarité, l’échange et le partage pour plus de droits et de participation des femmes dans tous les continents. C’est aussi donner plus de visibilité aux femmes et à leur combat dans toutes les régions du monde et, surtout aujourd’hui, s’opposer aux tentatives de réduction des droits qui menacent plusieurs pays en raison de la crise économique qui s’éternise et remettent en cause les acquis, même dans les pays les plus avancés. Le regain de violence à l’égard des femmes en est l’une des manifestations les plus visibles».
Selon elle, les difficultés sont celles que connaissent toutes les militantes politiques dans leurs propres partis: la reconnaissance de leur valeur et de leur compétence dans un monde politique généralement dominé par les hommes dans la plupart des pays. Il faut convaincre les leaders de partis de laisser plus de place et de chance aux femmes. Le système de quota de 30% de femmes est certes plus ou moins appliqué par les partis membres mais, aujourd’hui, il faut passer à la parité et convaincre de la nécessité de son inscription dans les Constitutions. La participation politique des femmes constitue l’un des points d’entrée les plus importants pour la réalisation des huit Objectifs du Millénaire pour le développement, aujourd’hui bien compromis et pour l’équilibre des sociétés de demain. «Il s’agit également de lutter pour la paix face aux conflits qui se multiplient et qui risquent de remettre en cause tous les acquis dans plusieurs régions du monde; et ils sont coûteux en termes de développement et de bien-être de l’Humanité», conclut Oufa Hajji, Présidente de l’Internationale socialiste des femmes.

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