Le Pourpier, «erejla»

Le Pourpier, «Portulaca oleracea», est appelé chez nous «erejla». Au Moyen-Orient, il se nomme «rbiat Lala Fatema Zohra». C’est une plante commune qui pousse partout sans problème. Elle est cultivée depuis fort longtemps pour l’alimentation, mais aussi pour ses excellentes propriétés thérapeutiques. On la reconnaît aisément par ses petites feuilles vertes rondelettes et assez épaisses. En Occident, le pourpier a eu ses jours de gloire dans les cuisines et en médecine, mais il fut délaissé.

Actuellement, il fait son come-back. Chez nous, il reste incontournable, puisque nous le préparons cuit en salade comme la mauve «bekkoula» ou en soupe. Dans le monde, les recettes à base de pourpier foisonnent. Tantôt cru, apprêté en salade croquante, tantôt cuit, il sera alors frit ou ajouté aux soupes ou aux omelettes. Les bienfaits thérapeutiques de cette plante doucereuse sont nombreux.
Le pourpier, composé essentiellement de mucilage, est un aliment peu énergétique, peu calorique, mais très riche en fer, potassium, magnésium et calcium. Il est extrêmement riche aussi en vitamine C, en vitamines B et en provitamine A. Le pourpier est réputé pour les nombreux acides gras bénéfiques qui le composent. Certains scientifiques en ont dénombré pas moins d’une vingtaine, une mine d’or pour la santé en somme!
Ainsi, le pourpier serait un excellent laxatif, dépuratif, diurétique, émollient et antiscorbutique. Il prévient des maladies cardio-vasculaires et de l’Alzheimer et aide à lutter contre les contractures musculaires, les angines, les aphtes bucco-dentaires… Le cataplasme à base de pourpier cicatrise certaines plaies. La médecine arabe recommandait d’en consommer une poignée tous les jours, parce qu’il aurait pour vertu de rendre intelligent. Il ne faut pas oublier aussi de parler du célèbre régime crétois à base de pourpier. Donc, finalement, plantons et croquons du pourpier, c’est tout bénef.

Musique : Visa for music du 11 au 14 novembre

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