USA : Le syndrome «Homeland»

Le chef d’état-major des armées américaines a laissé entendre que le soldat Bowe Bergdahl, libéré le week-end du 1er juin, après cinq ans de captivité en Afghanistan en échange de prisonniers talibans, pourrait être poursuivi.
Des membres de son unité l’accusent d’avoir abandonné son poste, voire d’avoir déserté, avant d’être capturé.

Pendant ce temps, le président américain, Barack Obama, a continué de défendre sa décision de relâcher cinq hauts dirigeants talibans détenus à Guantanamo pour obtenir la libération du sergent Bergdahl. Selon lui, les États-Unis ont «l’obligation sacrée» de ramener les soldats chez eux. «Nous ne laissons pas nos hommes ou nos femmes en uniforme derrière et ça, depuis toujours», a déclaré M. Obama lors d’une conférence de presse à Varsovie, en Pologne. «Quelles que soient les circonstances, peu importe ce qui s’avère s’être passé, nous récupérons un soldat américain lorsqu’il est détenu, point final. Nous ne posons pas de conditions», a-t-il ajouté.
Depuis la libération du sergent Bergdahl, les républicains américains tirent à boulets rouges sur l’administration Obama pour ne pas avoir informé le Congrès 30 jours avant l’opération. «Le processus a été écourté, parce que nous voulions être sûrs de ne pas rater cette occasion», a justifié le président.

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