Le Reporter.ma Actualités et Infos au Maroc et dans le monde François Hollande a annoncé, jeudi 18 septembre, lors d’une conférence de presse, l’installation prochaine d’«un hôpital militaire en Guinée forestière» pour lutter contre le virus d’Ebola qui a fait «plus de 2.500 victimes», a-t-il rappelé. Un conseiller de l’Elysée a confié au Monde que l’équipe de précurseurs est en route et que la décision définitive a été prise en conseil de défense, après un travail préparatoire mené depuis plusieurs jours.
A l’image d’autres responsables de pays d’Afrique de l’Ouest les plus touchés par Ebola, la Libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, a tenté de positiver après l’annonce d’un vaste plan d’aide militaire américain pour lutter contre l’épidémie
«L’annonce par le gouvernement des États-Unis d’une aide militaire directe est un moment significatif dans la bataille contre Ebola, a affirmé la présidente du Liberia. Nous espérons que cette décision incitera le reste de la communauté internationale à agir. Nos partenaires américains se rendent compte que le Liberia ne peut pas vaincre Ebola seul». Il y a urgence…
Dans un rapport, la Banque Mondiale se montre, elle, très inquiète. Le texte souligne le «facteur peur» provoqué par Ebola. «L’impact économique le plus important de la crise ne résulte pas de ses coûts directs (mortalité, morbidité, soins de santé, pertes des jours de travail), mais de réactions de répulsion alimentées par la peur de la contagion». «Si le virus continue de se propager dans les trois pays les plus durement affectés, son impact économique pourrait être multiplié par huit, infligeant un choc catastrophique à des États déjà fragiles», précise ce rapport.
