Révolte : «Je dis non»

La création théâtrale «Je dis non» s’articule autour de textes littéraires non-théâtraux. Sélectionnée et mise en scène par Fatym Layachi, c’est une mosaïque du refus. De Charles Baudelaire à Omar El Khayyam, de Jacques Prévert à Mikhaïl Bakounine, de Yannis Ritsos à Boris Vian, Victore Hugo, Khalil Gibran, Henri Michaux, Marceline Desbordes Valmoire, Antonin Artaud…, des fragments de textes sont minutieusement choisis et s’enlacent pour créer, en l’espace de 90 minutes, une mosaïque de pensées et d’émotions entre colères et introspections.

En empruntant les mots de grands auteurs et en leur donnant vie sur scène par la bouche de deux comédiens (interprétation par Clémence Labatut et Yacine Ait Benhassi), la jeune metteur en scène, Fatym Layachi, conjugue la force de la littérature aux ruptures du quotidien. Expression de la résistance, de l’indignation ou encore de l’inacceptation, les trois lettres qui forment le mot «non» scellent d’innombrables pistes de réflexion. Dans la poésie comme dans la prose, la notion du refus, mère de toutes les ruptures, a été sondée et exprimée par les plus grands auteurs de la littérature. «Je dis non» leur rend hommage et hisse la résistance de leurs mots, couchés sur le papier, sur le devant de la scène. La scénographie est de Zineb Andress Arraki.

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