Maroc-CCG : Partenariat stratégique et préoccupations communes

Maroc-CCG : Partenariat stratégique et préoccupations communes

Le Partenariat stratégique Maroc-CCG avance à pas sûrs. Les résultats sont satisfaisants, reconnaît le Sommet de Bahreïn où «Le Reporter» était présent. En partage, l’action, les espoirs, mais aussi les craintes.

Depuis la signature, en novembre 2012 à Manama (Bahreïn), de la feuille de route qui instaure un partenariat stratégique spécifique entre le Royaume du Maroc et le Conseil de Coopération des Etats du Golfe (CCG), beaucoup d’efforts ont été consentis par les différentes  parties à ce partenariat. Ce qui a permis d’obtenir des résultats concrets. Cette avancée, les Etats du Golfe, réunis les 6 et 7 décembre 2016, lors de la 37ème session du Haut Conseil du CCG, l’ont applaudie et consignée dans leur Déclaration finale, dans laquelle ils se sont dit satisfaits des progrès notoires réalisés dans la consolidation du partenariat stratégique entre les Etats du CCG et le Royaume du Maroc.

Aller de l’avant

Réagissant à chaud à ce satisfecit, affiché en plénière par Abdellatif ben Rached Ziani, Secrétaire général du CCG, l’ambassadeur du Maroc à Manama, Ahmed Rachid Khatabi, a déclaré à la délégation des médias marocains qui couvrait les travaux de la Conférence au Sommet des Etats du Golfe: «Cette reconnaissance concrétise la ferme volonté commune d’aller de l’avant et d’ouvrir de nouveaux horizons dans le sens d’une coopération aussi performante que fructueuse, dans tous les domaines».

Relations solides

Lors d’une rencontre avec les médias marocains qui couvraient les travaux de ce Sommet, le diplomate marocain n’a pas manqué de souligner la solidité des relations qui unissent les Etats du Golfe et le Maroc, grâce aux directives de SM le Roi Mohammed VI qui plaide et œuvre pour la diversification du partenariat du Royaume avec les pays frères et amis, principalement avec les Etats du Golfe. Il a expliqué que cette solide relation repose sur un acquis historique fort, dont les fondements trouvent leur essence dans une action sérieuse et continue englobant les aspects politique, sécuritaire, économique et social et se caractérisant par une concertation politique de haut niveau. Cette dernière a été couronnée, a attesté l’ambassadeur du Royaume à Manama, «par la tenue en avril 2016 d’un Sommet Maroc-Etats du Golfe». Il a rappelé à cette occasion qu’une rencontre au niveau des ministres des Affaires étrangères est prévue en mars 2017 à Bahreïn, en consécration du caractère institutionnel de ce Partenariat Stratégique que le diplomate marocain a qualifié d’«alliance forte à même de préserver les intérêts supérieurs et la sécurité collective et de défendre les principes de la légalité, de la souveraineté et de l’unité nationale».

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Impact positif

Volet Partenariat Stratégique, les membres du Conseil de Coopération des Etats du Golfe reconnaissent l’impact positif de cette coopération concernant le développement des échanges commerciaux et l’ouverture et la promotion de nouveaux domaines communs avec nombre de pays du monde. «Nous continuons, a précisé le Secrétaire général du CCG, Abdellatif ben Rached Zayani, de consolider ces efforts politiques, afin de consacrer la place du CCG à l’international».

Défis économiques

Les Etats du Golfe ne nient pas pour autant l’ampleur des défis économiques, concernant le devenir du CCG, du fait que l’économie est le moteur principal de l’essor et du développement de la région. C’est ce qui a dicté, a estimé le Secrétaire général du CCG, la mise en place de l’accord économique unifié en 1981 qui a permis de fonder un marché commun du Golfe, l’Union douanière et d’autres institutions pour consolider le Conseil.

L’Iran, le démon qui fait peur

Pour consolider ces acquis économiques, les Etats du Golfe reconnaissent volontiers et sans détour que le développement des pays de la région exigent une union (celle-ci tarde à se réaliser), une solidarité réelle, une coordination sécuritaire et une défense effective (pour repousser les multiples menaces qui pourraient fragiliser les pays de la région et, partant, le CCG). L’ennemi si craint et démon à abattre reste de toute évidence, reconnaît sans détours le chef de la diplomatie bahreïni, l’Iran qui continue de s’ingérer dans les affaires intérieures du CCG, cherche à diviser les ethnies (chiites et sunnites) et à exporter sa révolution. «C’est sa révolution, à lui Iran et non la nôtre», a dit le chef de la diplomatie du Bahreïn, Cheikh Khaled Ben Ahmed al Khalifa. Et, pour tempérer, il a ajouté: «Nous espérons que la région n’arrive pas jusqu’à la guerre avec l’Iran. Les pays du Golfe se défendent et n’attaquent personne. Nous défendons nos pays, nos intérêts, la stabilité de nos peuples et celle des pays arabes. C’est notre responsabilité vis-à-vis de nos frères arabes».

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Maroc-CCG : Nette hausse des échanges commerciaux

Le volume des échanges commerciaux entre le Royaume du Maroc et les pays du CCG a enregistré une hausse notoire de 235%, passant de 997 millions de dollars en 2003 à 3,343 milliards de dollars en 2014, a annoncé l’ambassadeur du Maroc à Manama.

Etats du Golfe : Soutien à la marocanité du Sahara

«Le Partenariat Stratégique est plus qu’un partenariat. C’est une alliance forte pour protéger les intérêts suprêmes, la sécurité collective et la défense des principes de légitimité, de la souveraineté et de l’unité nationale». C’est ainsi que s’est exprimé l’ambassadeur du Maroc à Manama, devant les médias marocains qui ont couvert la 37ème session du Sommet du CCG, les 6 et 7 décembre 2016 à Bahreïn. S’agissant de la solidarité des pays du Golfe avec le Maroc, pour ce qui est de l’intégrité nationale, le diplomate marocain, Ahmed Rachid Khatabi, a rendu hommage à la solidarité toujours fidèle et effective des Etats du Golfe qui soutiennent la préservation de l’intégrité territoriale du Royaume et la marocanité du Sahara et s’opposent énergiquement à toute volonté séparatiste.

MN

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