Enseignement : quelle intégration dans la mondialisation ?

workshop Rabat INTEL Corporation

Lors d’un workshop organisé à Rabat avec INTEL-Corporation, le ministre de l’Enseignement supérieur, Lahcen Daoudi, a mis l’accent sur la nécessité pour l’Université marocaine d’intégrer les technologies de l’information. Un ordinateur pour chaque étudiant, un pas vers la mondialisation…

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres a organisé avec INTEL Corporation et les décideurs, un workshop à Rabat. L’objectif était de renforcer l’utilisation des technologies de l’information au sein des Universités et de préparer les étudiants marocains à mieux s’intégrer dans la mondialisation.

Faciliter l’intégration dans la mondialisation

En inaugurant cet atelier, Lahcen Daoudi a mis en exergue le rôle et l’importance des technologies modernes qui vont faciliter l’intégration des étudiants marocains dans la mondialisation. Selon lui, il y a ceux qui produisent les technologies et ceux qui se contentent de les consommer. Aujourd’hui, la technologie s’impose à tous les pays du monde. Mais, entre produire et consommer, il se creuse malheureusement un grand fossé. Le danger vient justement de cet écart. «Le plus dangereux, à mon sens, c’est qu’il y a une course effrénée vers les technologies», a précisé Lahcen Daoudi. «Bientôt, peut-être que l’ordinateur remplacera le prof à l’université marocaine. A ce moment-là, nous nous verrons dans l’obligation d’acquérir des robots et des programmes de formation», a-t-il ajouté.

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Producteurs et consommateurs

En plus d’être de simples consommateurs des technologies de l’information, le ministre Daoudi a insisté sur l’obligation pour les Marocains d’être des producteurs, bien que cette option s’avère très coûteuse pour des pays comme le Maroc, puisqu’il s’agit de se mettre au diapason des nations productrices. «Malgré cela, a matraqué Lahcen Daoudi, nous restons confiants, vu la mobilisation observée et la bonne gouvernance, que nous réaliserons une nouvelle success-story que notre pays aura à partager avec plusieurs autres s’il maîtrise l’utilisation de ces technologies. Le Maroc serait alors une base de production vers certains pays… Nous avons nos spécificités, ce qui nous dicte de nous lancer (en matière de technologie) en prenant en compte nos propres moyens».
«De grands défis nous attendent, a encore dit le ministre. La prise de conscience s’avère dans ce cas une étape nécessaire qu’il faudra transcender pour passer à d’autres étapes, ce qui nous permettrait de nous intégrer dans les technologies». Daoudi a émis le vœu de voir ce workshop aboutir à des recommandations applicables. «Nous serions alors contents si nous parvenions à mettre en œuvre certaines d’entre elles et à les intégrer dans nos universités».

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Investir dans les technologies

«Nous ne voulons pas d’une Journée pleine et le vide après, il s’agira d’investir dans ce domaine pour trouver les clients de demain; un investissement qui rapporte à l’université marocaine et est capable de jouer un rôle dans le continent africain. C’est un investissement pour avoir pied dans d’autres pays», a estimé Lahcen Daoudi.
Pour Karim Itriki, directeur général d’INTEL et responsable des pays d’Afrique du Nord, l’enseignement est parmi les secteurs qui sont les plus présents, dont la coopération dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement supérieur. Pour INTEL, cet atelier entre dans le cadre du plan d’action qu’il mène conjointement avec les cadres du secteur. L’objectif est d’aboutir à des programmes et à des initiatives qui permettront au royaume du Maroc de développer davantage l’utilisation des nouvelles technologies de l’information dans les opérations ou les processus d’apprentissage et de l’enseignement, en vue d’améliorer la qualité de cet enseignement.

Mohamed Nafaa

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