Elias El Omari : «Pas d’indemnités pour nous…»

Elias El Omari : «Pas d’indemnités pour nous…»

Lors d’un séminaire organisé au siège de l’Institut des sciences de l’information et de la communication (ISIC) à Rabat, sur le thème du statut de l’amazighité, le Secrétaire général du PAM, Elias El Omari, a refusé de répondre aux questions des médias concernant le blocage des consultations pour la formation du nouveau gouvernement, mais…

«Vous pouvez poser la question, a-t-il dit aux représentants des médias, au chef de gouvernement désigné, Abdelilah Benkirane, ou au président du RNI, Akhannouch», sachant que la Commission de rédaction de la Constitution de 2011 n’a pas tenu compte de l’avis d’un seul parti politique, à savoir le PJD, parti du chef de gouvernement et n’a pas fixé un délai à celui-ci, d’un ou deux mois, pour former le gouvernement.

A la question de savoir ce que lui, Elias El Omari, aurait fait s’il était à la place de Benkirane, il a répondu: «J’aurais tout simplement formé le gouvernement. Parce que notre image n’est pas si noire pour que l’on doive procèder à son blanchissement». Et d’enchaîner sur les indemnités: «Les citoyens ont donné leurs voix aux députés, femmes et hommes, pour qu’ils travaillent au Parlement. Mais ce qui est arrivé, c’est que le Parlement ne travaille pas. Il est donc anormal que ces députés perçoivent un salaire et, plus encore, des indemnités pour un travail qui n’est pas fait. Donc, ces indemnités ne sont pas méritées et doivent revenir à la source (Trésorerie Générale)».

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«Et même si nous ramassions ces indemnités et les déposions dans un Fond spécial au profit d’œuvres caritatives, je dirais que, si quelqu’un doit faire l’aumône, qu’il la fasse de sa poche et non de celle des citoyens. L’argent de ceux-ci doit être restitué à la Trésorerie Générale et c’est à l’Etat d’en faire l’usage qu’il juge approprié. C’est logique: des gens qui perçoivent de l’argent, alors qu’ils ne travaillent pas en contrepartie, il est impératif qu’ils le rendent à qui de droit, c’est-à-dire à l’Etat et, à travers ce dernier, aux citoyens».

Mohammed Nafaa

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