Moutons pourris de l’Aïd : L’identification des moutons, une solution au problème?

Moutons pourris de l’Aïd : L’identification des moutons, une solution au problème?

Après le temps des déclarations et des communiqués -face aux critiques des consuméristes et des citoyens-, vient celui des mesures concrètes. Un nouveau programme d’identification des ovins et des caprins, actuellement en préparation au niveau de l’ONSSA, devra aider les services sanitaires à détecter l’origine d’un tel phénomène. Comme annoncé aux professionnels, il y a près d’un mois, des sources autorisées à l’ONSSA affirment l’entrée en vigueur, dès décembre prochain, d’une décision visant à identifier les ovins et les caprins. 

Cette décision, qui fait l’objet d’un arrêté, devait entrer en application en septembre 2017, mais elle a été reportée. Comme pour les bovins et les camelins, premières espèces animales concernées par ce dispositif (2015), le nouveau programme d’identification et de traçabilité des ovins et de caprins utilisera une technologie innovante basée sur l’identification des bêtes par des boucles électroniques. Il aidera ainsi à recueillir des informations concernant l’origine de l’animal et le type de son élevage, ce qui rendra possible de retracer toutes les étapes de production et de cheminement de l’animal. «L’objectif premier de ce système d’identification et de traçabilité, c’est de remonter jusqu’à l’éleveur sans difficultés», souligne Abdellah Assouel, Directeur régional de l’ONSSA à Casablanca. Reste à souligner que certains éleveurs ont émis des réserves quant à ce programme. «Ce nouveau dispositif ne sera pas généralisé à tout le secteur, lequel, disons-le, connaît une anarchie totale, que ce soit en ce qui concerne l’élevage ou la commercialisation. Les informations que nous avons déjà, c’est que seuls les grands éleveurs seront concernés par cette décision. Or, tant que ce système d’identification et de traçabilité n’est pas généralisé, on aura toujours ce problème de putréfaction des viandes», lance un éleveur de la région de Casablanca-Settat.

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Naïma Cherii

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