Malades ou maîtres chanteurs…

Manif contre viol

Avec courage, elles ont dénoncé et surtout n’ont pas cédé au chantage. Ces femmes victimes de viol, de vol ou de chantage ne se sont pas dit «Hchouma» (j’ai honte).

Elles ont plutôt fait confiance à la police et dénoncé leurs violeurs, comme le montrent les cas qui suivent. Sauf que les répercussions psychiques et psychologiques sur ces femmes seront lourdes de conséquences.

Marrakech

Une plainte a été déposée par une jeune femme, accusant moqadem de l’avoir obligée, sous la menace d’une arme blanche, à consommer de l’alcool et à se déshabiller dans un terrain vague à proximité de la route d’Aït Immour à Marrakech. L’homme a ensuite exigé 1.000 DH en contrepartie d’une promesse de ne pas dévoiler les photos prises de la victime au moment où elle s’est dénudée. Les services de police ont intercepté ce moqadem, en fonction au caïdat d’Agafay, au moment où il percevait de sa victime la somme convenue.

Skhirat-Témara

Une famille a déposé plainte auprès des services de police de Témara, révélant que leur fille était victime de chantage, après avoir été amenée dans un appartement au quartier El Fath à Rabat où elle avait eu des rapports sexuels avec un jeune qui l’a filmée nue. La jeune fille avait rencontré le trentenaire dans le café où elle travaillait à Témara comme serveuse… Le mis en cause a reconnu les faits qui lui sont reprochés et avoué avoir fait plusieurs copies du CD contenant les scènes d’amour. Il avait donné des CD à des amis et même à des voisins de la fille afin de lui soutirer la somme de 2.000 DH que l’apprenti maître-chanteur devait encaissée en deux parties. La fille et sa famille ont informé la police judiciaire des faits. Un piège a été savamment tendu, supervisé par le Parquet général. Le maître chanteur a été arrêté au moment où la fille devait lui remettre l’argent.

Casablanca : Effondrement d'une partie d'un immeuble au centre-ville

Casablanca

Un homme marié et père d’un enfant vient d’être arrêté par la police de Hay Al Hassani Casablanca pour avoir séquestré et violé une femme, avant de la filmer nue sous la menace d’une arme blanche. L’auteur de cet acte a déjà fait l’objet d’un mandat d’arrêt pour «séquestration, viol et enregistrement d’une vidéo sexuelle sous la menace d’une arme blanche». Lors de l’interrogatoire du mis en cause, la police a appris l’existence de vidéos montrant les supplices subies par la victime suppliant son bourreau qui tenait une arme blanche. Ces vidéos ont été considérées comme des pièces à conviction. Le prévenu, un toxicomane âgé de plus de 20 ans, avait des antécédents judiciaires. Lors de son audition, il a avoué que la femme était sa maîtresse et qu’il entretenait avec elle des relations sexuelles. La femme a reconnu sa liaison adultère avec le prévenu tout en ajoutant: «Il m’obligeait à me dévêtir et à rester nue. Puis, il me filmait tout en me menaçant de divulguer l’enregistrement si je ne satisfaisais pas ses appétits sexuels». La victime a été soumise, sur ordre du Parquet général, à une expertise médicale qui a confirmé «les tortures sexuelles». Même l’épouse légitime de l’accusé a insisté auprès de la police pour que son mari agresseur soit poursuivi.

Le «Pourquoi?» et l’«Après»

Fès: voleur et violeur

La Chambre criminelle près le tribunal de première instance de Fès a rendu son verdict, jeudi 19 février, dans l’affaire du voleur et violeur en série de femmes, le condamnant à 20 ans de prison ferme. Le prévenu avait fait plus de vingt victimes âgées entre 16 et 45 ans. De lourdes charges pesaient sur le sexagénaire (65 ans): viol, dépucelage, enlèvement, séquestration, violence, torture, vol qualifié avec circonstances aggravantes et coups et blessures. Ce psychopathe a été condamné, dans une autre affaire civile, à verser 220.000 DH au profit de trois victimes, dont une conseillère communale du Parti Authenticité et Modernité (PAM) à Séfrou, sachant que les femmes s’étaient constituées partie civile. Sa complice, qui rabattait les victimes, a écopé d’une année pour participation à l’enlèvement, à la séquestration et au dépucelage d’une des victimes.
Pour attirer ses victimes, le violeur, un chauffeur de véhicule clandestin, plus connu sous le nom d’«El-Khattaf», proposait un tarif plus bas que celui des taxis. Mais à mi-chemin et dans un terrain vague, il s’arrêtait et menaçait ses clientes, pour les violer puis les dépouiller de leurs biens. Un employé du tribunal, ayant appris par hasard que sa femme faisait partie des victimes, a aussitôt divorcé.

Bouchra Elkhadir

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